29 octobre 2008

Connaissez-vous la crise ?


Profitons de l’effondrement de ces quelques cabanes en bois ouest-américaines et de leur effet papillon, sur l’économie mondiale, pour redéfinir notre attitude de consommateur.
Refusons une bonne fois pour toute le cynisme obscène des hypermarchés et autres marchands de produits moins chers…

Choisissons nos fournisseurs parmi les hommes de goûts qui partagent une même passion pour les produits et leurs métiers. Ceux qui commercent équitable, veillent en permanence à nous offrir le meilleur au meilleur prix, travaillant pour cela, le plus souvent possible, en direct avec les producteurs.

A l’exemple de Dominique Maury, de la Poissonnerie Océanique qui régale Paris de poissons sauvages fraichement péchés à des prix très raisonables.
Christophe Dru, élève de Michel Brunon (son voisin et formidable boucher du marché d’Aligre) travaille à l'ancienne. Pour lui peu importe la race des bêtes, ce qui fait sens c'est l'élevage et la conformation de l'animal. Sélection faite, il mâture les viandes sur carcasse cinq semaines au moins et les prix sont... provinciaux.
Voir aussi l'esprit slow food et Terra Madre

Poissonnerie Océanique / Dominique Maury
19, rue Mouton-Duvernet, 75014 Paris
Tél : + 33 (0)1 45 39 47 76

Boucherie des Provinces / Christophe Dru
20, rue d’Aligre, 75012 Paris
Tél : + 33 (0)1 43 43 91 64

28 octobre 2008

Connaissez-vous Thierry Breton ?


Ce Thierry Breton n’enseigne pas à Harvard, mais professe, 10 rue de Belzunce à Paris, un régal de cuisine. Cette adresse loge un bistrot à l’allure normande, Chez Michel. À la seule évocation de ce nom, l’eau me vient à la bouche.
Cet infatigable travailleur au service de nos palais, bâtit des cathédrales gourmandes faites de lièvres, de grouses, de perdrix, de pigeons, de foie gras, de champignons des bois, de truffes, de pain au levain, de beurre Bordier, de pâtés en croûtes, de terrines, de homards, de langoustines, de poissons plats, d’angéliques, de Paris-Brest… Il cuisine comme un Maître de la renaissance, les produits en palette et le clair-obscur de la salle pour toile.

Parce que sa cuisine emprunte au passé ce qui fait sens, elle nous installe confortablement et chaleureusement dans sa propre modernité.


Chez Michel
10, Rue de Belzunce
75010 Paris
Tél : + 33 (0)1 44 53 06 20
A noter, la plupart de ses produits, pains, beurre, terrines, pâtés, merveilleuses girolles au vinaigre... sont à la vente à emporter.

24 octobre 2008

Connaissez-vous L’Ecailler du bistrot ?


Hier soir, envie de rouler jusqu'à la mer et de manger des huîtres. Les meilleures, des grosses, des petites, des Utah Beach, des plates, des papillons, des toutes fraîchement puisées à l’iode et à la vive saumure.
Direction L’Ecailler du Bistrot, rue Paul Bert, dans le 12 ème arrondissement de Paris. Et la mer ? Chut… c’est ici, sur la grève du numéro 22, qu’elle dépose quotidiennement ses joyaux iodés.
Gwenaëlle Cadoret, vive comme le vent d’Ouest et fille de Riec-sur-Belon fait venir huîtres et coquillages de chez son papa.
Un régal de fraîcheur et de bonheur avec ces Utah Beach numéro 3, grosses plates et papillons. De délicates araignées et crevettes grises, le tout pour une addition très correcte.

Hier soir, l’envie de rouler jusqu'à la mer… ou comment juxtaposer exactement, l’idée que l’on peut se faire d’un plateau de fruits de mer et sa dégustation.

En bonus une longue et goûteuse conversation avec l’excellent Bertrand Auboyneau (le Patron du bistrot d’à côté : Le Paul Bert) et mari de Gwenaëlle.


L'Ecailler du bistrot

22, rue Paul-Bert 75011 Paris

Tél : + 33 (0)1 43 72 76 77

23 octobre 2008

Connaissez-vous Olivier Baussan ?





Pour son engagement éthique au côté du bon goût, Olivier Baussan, incarne à mes yeux, l’homme essentiel à son époque et j’ai bien de la chance d’être l’un de ses contemporains.


Olivier Baussan, visionnaire, maître es concept (L’Occitane en Provence, Olivier & Co) ouvre à Paris un magasin entièrement dédié aux huiles d’olive de Provence. La maison-mère, il l’a conçue à Volx en Haute-Provence. Un écomusée dédié à la culture vivante de l’Olivier.

Au 3 rue Antoine Vollon, l’enseigne est sobre et contemporaine : PREMIERE PRESSION PROVENCE.
Un produit – Un pays – Un contenant…
23 producteurs, 23 couleurs et l’offre est la plus simple qui soit.
Un seul produit : l’huile d’olive vierge extra. (Il y a bien quelques produits invités, mais ils sont au rayon des accessoires.)
Une seule région : la Provence.
Un seul contenant : le bidon en inox pour protéger les vierges-extra précieuses.
Un seul format : le quart de litre, pour pouvoir tout goûter, panacher, papillonner et se préparer des petits coffrets en carton recyclé.

… et trois fruités
Fruité vert. Fruité mûr. Fruité noir. Pour classer ses huiles d’olive, Première Pression Provence reprend trois catégories traditionnelles qui désignent des familles de goûts issues directement des choix des producteurs. Récolte précoce pour des notes herbacées ou tardive pour le côté fruit rouge, pression des fruits dans les 24 heures pour exprimer le goût du fruit sur l’arbre ou maturation quelques jours au grenier pour retrouver le goût d’autrefois…

LE FRUITE VERT : quand les olives sont récoltées très tôt et pressées très vite, dans les 24h… Ca donne ce petit côté artichaut, herbacé. Une jolie amertume, souvent et une pointe de poivre.

LE FRUITE MÛR : quand les olives sont récoltées bien mûres et bien noires et pressées aussitôt. Ce sont souvent des jolis arômes de fruits rouges, un peu de tilleul, une note beurrée parfois.

LE FRUITE NOIR : quand les olives sont stockées quelques jours au moulin avant d’être pressées. C’est ce qu’on appelle le goût d’autrefois : des huiles d’olive douces, avec des notes de champignons, de fruits secs et même de cacao.

Avant d’ouvrir le magasin, Olivier Baussan a posé une question : et pour l’environnement, qu’est-ce qu’on fait ? Pour trouver la réponse, il a dressé la liste de ses évidences avec l’envie modeste d’une enseigne à l’empreinte écologique limitée, d’un magasin raisonné, en somme.

Alors, de part et d’autre de la porte d’entrée, Première Pression Provence affiche ses intentions :

> Economiser l’énergie de tous les moyens possibles
> Favoriser les producteurs locaux
> Choisir des emballages recyclés ou recyclables
> Réduire la pollution en transportant les produits en péniche ou par train
> Préserver les arbres en choisissant du bois de forêts gérées durablement


www.premiere-pression-provence.com
1ère boutique à Paris : 3 rue Antoine Vollon – 75012 – 01 53 33 03 59
p.p.p@orange.fr


ECOMUSEE : L’Olivier, le Don de la Méditerranée
Les fours à chaux - Ancienne route de Forcalquier - 04130 VOLX
Tel : 04 92 72 66 91 / E-mail : ecomusee-olivier@orange.fr

Ouvert tous les jours de février à décembre de 10h à 18h.
Entrée adultes : 4 euros - Tarif étudiants : 2 euros - Gratuit pour les moins de 16 ans.
Exposition accessible aux non-voyants et aux personnes à mobilité réduite.

18 octobre 2008

Connaissez-vous la Praluline® ?






Comme un souffle rose porté par les feuilles rubicondes de l’automne, la Praluline® est arrivée hier à Paris. Plus précisément au 35 de la rue Rambuteau.

Délicieuse et pansue brioche gorgée de pralines, la Praluline®, crée par Auguste Pralus en 1955 est sans conteste la vedette de la Maison Pralus. Cette brioche aux pralines haut de gamme, souvent imitée mais jamais égalée, est confectionnée à base d’amandes et noisettes choisies chez les meilleurs producteurs. Celles-ci sont d’abord grillées puis enrobées de sucre et enfin concassées avant de se lover en douceur au cœur d’une pâte moelleuse.Les afficionados de la Praluline ne s’embarrassent pas de convenances : dorée à souhait, ils la fendent à la main.
Sublime !
A découvrir les infernales barres chocolatées, fourrées de noisettes et de praliné, et les crus de chocolats : Colombie, Djakarta, Madagascar...
A lire, l'excellent livre de Laurence Cailler et François Pralus : Vanille et Cacao, l'or noir de Madagascar aux éditions Agnès Vienot, avec les textes d'Ingrid Astier et les photos d'Hervé Nègre et de Thierry Béguin.


François Pralus, Maître chocolatier
35 rue Rambuteau 75004 Paris
Tél : + 33 (0)1 48 04 05 05 Métro : Rambuteau

Connaissez-vous Le Gaigne ?







Le restaurant Le Gaigne, se situe à quelques mètres de la désormais gourmande rue Rambuteau. L’on y trouve au 35, la première boutique parisienne du Maître chocolatier François Pralus, au 30, l’excellente Poissonnerie Lacroix, au 23/25, la formidable librairie les Cahiers de Colette et au 14, la pâtisserie, Pain de sucre de Didier Mathray et Nathalie Robert.

Quittons la rue Rambuteau pour pénétrer la rue Pecquay et le bonheur gastronomique s’offre à nos papilles. Le Gaigne, ce minuscule écrin mauve et soyeux veille au confort des gourmands. De son travail chez Pierre Gagnaire puis au Gaya, Mickaël Gaignon à conservé la simplicité des énoncés : Le Topinanbour, Les Betteraves, Les Langoustines, le Cabillaud, le Veau Français… et la rigueur des accords et des cuissons. Le voluptueux Topinabour en velouté, châtaignes et noix au jus (13 €), l’audacieuse, vive et vivante, Barbue, pochée à la sarriette, poêlée de girolles et choucroute (25 €) ou le Catalan et vibrant Cabillaud rôti au beurre de choriso, pomme de terre écrasées (24 €).
En dessert, les fruits exotiques en brunoise parfait glacé aux fruits de la passion, velouté noix de coco (7 €) sauront combler les becs sucrés.
En revanche rien à boire, la carte des vins fâche... Cette cuisine mérite le fruit et des vins de vignerons !
En semaine, menu le midi à 16 ou 22 €. A la carte, compter une petite cinquantaine d'euros pour un grand repas.

Le Gaigne restaurant
12 rue Pecquay 75004 Paris
Tél : + 33 (0)1 44 59 86 72 Métro : Rambuteau
http://www.restaurantlegaigne.fr/

Fermé le dimanche midi et le mardi

12 octobre 2008

Connaissez-vous Hissa Takeuchi de Kaiseki sushi ?


A quelques jets d’étoiles de la tour Eiffel, Kaiseki Sushi.
Hissa Takeuchi, chef japonais, cuisine « live » dans un espace agencé comme un laboratoire. Son inspiration Kaiseki le conduit à une cuisine personnelle et poétique ou son talent exprime le meilleur des produits. Le menu Mythologique 75 euros m’a encore enthousiasmé ce vendredi soir. On regrette presque son origine japonaise qui conduit inévitablement à le cataloguer de «meilleur sushi de la capitale » NON ! Hissa est tout simplement l’un des tout meilleur CHEF de la capitale.

Réserver. Compter 80 euros par personne, pour le menu Mythologique avec du thé vert. Carte de vins bio. Menu Omakasé à 130 euros.

7 bis, rue André Lefebvre / 75015 Paris. Métro : Balard ou Javel. Tel +33 (0)1 45 54 48 60



A lire son prochain livre SUSHI BAR chez Minerva.
Dédicace au Drugstore Publicis le 16 Octobre
à partir de 22h

- Alicia Drake, Beautiful people, Denoël.

- David Foenkinos, Nos Séparations, Gallimard.

- Philippe Forest, Araki enfin, Gallimard.

- Bernard Latour, Un milliard et des poussières, Hachette Littérature.

- Jean Pierre Lavoignat et Christophe d’Yvoire, Mesrine, Sonatine.

- Hisayuki Takeushi, Sushi Bar, Minerva.

- Aude Walker, Saloon, Denoël.

02 octobre 2008

Connaissez-vous François Pralus ?


Une belle tarte aux framboises de la maison Pralus à Roanne.
Bientôt à Paris aussi ?



Paris honoré d’une Praluline dès le 15 Octobre


Praluline ?… Oui, cette unique brioche à la praline rose de la Maison Pralus !


Un cœur à prendre.

Poursuivre par l’invitation au voyage des chocolats de François Pralus… Djakarta, Cuba, Trinidad, Équateur, Colombie…

à partir du 15 Octobre
35, rue Rambuteau, 75004 Paris