Syndrome de la feuille de menthe
Ce syndrome aigu frappe aux tables des restaurants, quelquefois des pâtisseries voire des salons de thés. Sournoisement tapi au creux de cortex vides de sens, il envoit indifféremment dans le décor, le chef comme le commis de cuisine.
Ce syndrome aigu frappe aux tables des restaurants, quelquefois des pâtisseries voire des salons de thés. Sournoisement tapi au creux de cortex vides de sens, il envoit indifféremment dans le décor, le chef comme le commis de cuisine.
Ces signes et symptômes se traduisent par l’ajout aux plats et desserts de scories diverses et (pas)variées, d’une probable comestibilité mais obligatoirement sans rapport avec le mets. Ainsi branches de thym, de romarin, herbes aromatiques (avec incontestable suprématie de la menthe), physalis, tomates-cerise, épices en poudre, bâton de cannelle… se retrouvent plantés, piqués, saupoudrés, étalés, déposés et nous laissent médusés, indisposés.
Aucune mesure connue à ce jour pour stopper ce fléau récurrent. Pour ma part je préconise un traitement de choc : délicatement se saisir de ces altérations indignes et obliger le ou les auteurs à les mâcher devant vous.
1 commentaire:
Rédhibitoire en effet !
Mais qui y échappe ?
Nous comptons sur foodintelligence pour établir une liste des établissements ne se laissant pas aller à cette pratique d'un autre âge.
Des noms, Bruno !
Enregistrer un commentaire