31 octobre 2010

Connaissez-vous Punch Drunk Food ?

Pour le lundi 1er novembre suivez la prescription : Rendez-vous au Prescription, bar à cocktails, rue Mazarine. 

Le Prescription, petit frère de l’Expérimental dans le quartier Montorgueil importe en France la mixologie.  Rigueur dans la sélection des alcools, des flacons mesureurs pour leurs spécificités, des ingrédients frais et triés sur la paillasse, des glaçons "massifs" pour le frais... sans prendre l'eau.
Voilà comment Fulgurance, grâce à l’entremise de Boris Bielous, créateur de In Fine sélection et épicurien comme on en fait plus, choisi d’imaginer une soirée mêlant mets et cocktails. Punch Drunk Food était né.

"Les Flemish Foodies, Kobe Desramault du restaurant In de Wulf, Jason Blanckaert du restaurant C-jean et Olly Ceulenaere ont très vite accueilli notre idée de se réunir autour de la création. Le 1 er novembre, ils n’auront aucune limite.  Ca risque de puncher, fort, fort!"

1 novembre à partir de 19h
Food & Drinks à partir de 17 €


Food 7 to 12 euros….

Au Prescription
23 rue Mazarine, 75006 Paris

27 octobre 2010

Connaissez-vous Eric Frechon par Eric Frechon aux éditions Solar ?

S'envolent au vent

Octobre, les feuilles s'envolent au vent, les livres de cuisine aussi. Certains appartiennent à la famille des sempervirens et triompheront des saisons. En voilà un !
Le livre d'Eric Frechon chez Solar offre la particularité d'associer la bien réelle gourmandise du chef au profil obligatoirement toiletté et consensuel d'une cuisine, de Palace, triplement étoilée.



En page 108, l'on découvre une sublime photo de Philippe Barret ... montrant des queues de maquereaux. Eric Frechon "Le maquereau est un poisson qui a bercé mon enfance". ... ( ;-) moi aussi).
Alors il évoque l'un de ses plats au Bristol, hommage à la mémoire de son enfance et aux terrines de maquereaux au vin blanc de sa maman. Le maquereau au vin blanc, pris en gelée et relevé de raifort : " En raison de sa beauté j'ai voulu le présenter avec sa peau".
L'on retrouve bien en ces mots la belle sensibilité du chef Frechon, celui qui nous régalait de ses émotions bistrotières il y a une dizaine d'année.
Un livre de chef triplement étoilé, un livre luxueux qui ne fait pas le choix de l'ego mais celui du partage des sentiments - toujours aussi verts et frais, c'est suffisamment rare pour être signalé.

Eric Frechon est le chef triplement étoilé du restaurant de l'Hôtel Bristol à Paris
Eric Frechon aux Editions Solar, en librairie le 4 novembre 2010



25 octobre 2010

Connaissez-vous la tarte d'une pomme ?

Géante pomme

Photo et tarte - BV


Une géante pomme rapportée l'autre jour des jardins du potager du roi à Versailles, une pâte brisée maison (celle de Pierre Hermé), un peu de gelée de coing et voilà la tarte d'une seule pomme.

Connaissez-vous Nourrir Paris au Salone del Gusto de Turin ?

La grève et les trains fantômes pour Turin auront eu raison de ma participation à l'atelier du salone del gusto de mes amis de Slow Food de Turin pour lequel j'avais préparé cette courte présentation :

« Au milieu du grand silence, et dans le désert de l'avenue, les voitures de maraîchers montaient vers Paris, avec les cahots rythmés de leurs roues, dont les échos battaient les façades des maisons, endormies aux deux bords, derrière les lignes confuses des ormes. Un tombereau de choux et un tombereau de pois, au pont de Neuilly, s'étaient joints aux huit voitures de navets et de carottes qui descendaient de Nanterre, et les chevaux allaient tout seuls, la tête basse, de leur allure continue et paresseuse, que la montée ralentissait encore. En haut, sur la charge des légumes, allongés à plat ventre, couverts de leur limousine à petites raies noires et grises, les charretiers sommeillaient, les guides aux poignets. Un bec de gaz, au sortir d'une nappe d'ombre, éclairait les clous d'un soulier, la manche bleue d'une blouse, le bout d'une casquette, entrevus dans cette floraison énorme de bouquets rouges des carottes, des bouquets blancs des navets, des verdures débordantes des pois et de choux. Et, sur la route, sur les routes voisines, en avant et en arrière, des ronflements lointains de charrois annonçaient des convois pareils, tout un arrivage traversant les ténèbres et le gros sommeil de deux heure du matin, berçant la ville noire du bruit de cette nourriture qui passait. »

Ce texte de 1873, constitue l'incipit (le premier paragraphe) du troisième roman de la série des Rougon-Macquart, d'Emile Zola : Le Ventre de Paris.
Les Halles Baltar, construites par Victor Baltar entre 1854 et 1870 sont au coeur de l'ouvrage. Il ne faut pas s'y méprendre si le ventre qualifie bien ces Halles qui nourrissent le riche Paris, Emile Zola oppose ventre et coeur, gras et maigre; Florent (le héros) le bagnard, l'homme maigre au grand coeur, face aux gras bourgeois seulement pourvus d'un (gros) ventre.

Détruites en 1971, les Halles de Paris ont le ventre bien creux... : une piscine, quelques commerces en franchise et beaucoup de désolation.

En revanche les légumes traversent toujours Neuilly, Nanterre Ivry ou Bagnolet. Cette fois à bord d'une estafette blanche pilotée par deux héros bien contemporains : Alexandre Drouard et Samuel Nahon de Terroirs d'Avenir.
Ainsi les choux de Pontoise de Laurent Berrurier, les champignons de Paris de Grégory Spinelli, la menthe poivrée de Catherine Bosc-Bierne à Milly la Forêt, les poires et les cerises de Marc Surgis à Vernouillet, le cresson de Serge Barberon, producteur dans l'Essonne à Méréville, les volailles gâtinaises des Morisseau à Aufferville (Seine et Marne), les asperges d'Argenteuil, les pissenlits de Montmagny, la rhubarbe de Villebon-sur-Yvette, brie de Meaux, Jambon de Paris, et même la « miraculée » poule de Houdan arrivent quotidiennement pour NOURRIR PARIS.

Ainsi promus, avec un circuit de distribution court et valorisant, « les légumes ayant vraiment poussés dans la terre et mûri au soleil » comme le demandait Jean-François Revel, ces produits des terroirs parisiens peuvent conquérir les plus belles tables et re-naître aux palais des gourmands, sans autre alibi que celui du goût.

Homme de goût, justement, Yannick Alléno, le chef triplement étoilé du Meurice, ne s'y est pas trompé. Il aime les produits de « nostalgie », ceux qui ont offert la beauté parisienne à la grande cuisine. Ses assiettes sont « réflexion et sensibilité extrême dans l'expression des saveurs de produits choisis avec discernement » dit avec grâce et gourmandise Jean-Caude Ribaut, journaliste au Monde et Co-auteur de la Feuille de chou, facsimilé de journal qui accompagne avec panache le nouvel ouvrage (en signature ici) du chef Yannick Alléno, Terroir Parisien.

Alors quittons les mots pour les mets. Je vous propose de découvrir et goûter ici et maintenant les terroirs parisiens de Yannick Alléno et Terroirs d'Avenir.

Bruno Verjus 

24 octobre 2010

Connaissez-vous l'assiette ébréchée ?

Le goût de l'assiette ébréchée

Avertissement avant lecture, il ne s'agit pas de la chronique d'une nouvelle table. Mais une réflexion boomerang, une pensée obsédante, dont on croit se séparer en l'envoyant bien loin, hors de l'esprit,  alors qu'elle revient et vous relance encore plus fermement.

Une question d'enfant de 5 ans : "Dis papa d'ou vient le vent ? " La même mais pour grand : "C'est quoi un restaurant ?"

Et oui c'est quoi un restaurant ? 
Jean, Anthelme Brillat-Savarin propose une définition dans sa Physiologie du Goût (1825) - Méditations : "Un restaurateur est celui dont le commerce consiste à offrir au public un festin toujours prêt et dont les mets se détaillent en portions à prix fixes, sur la demande des consommateurs. L'établissement se nomme restaurant, celui qui le dirige restaurateur."
En France ce sont deux circonstances révolutionnaires qui sont à la naissance des restaurants. Le départ dans l'émigration des employeurs de grands cuisiniers et le vote de la loi Le Chapelier (14 juin 1791) supprimant les corporations avec leurs monopoles, qui permirent au premiers "restaurants", dans le monde des traiteurs, rôtisseurs et aubergistes, sans parler des cabarets, de prendre une place dans la gastronomie avec une qualité voisine de celle des tables des nobles et des riches, nous dit le Dictionnaire Culturel en Langue française.
Mais aujourd'hui ? Une table qui propose un menu fixe pour 12 couverts, 5 services par semaine, est-ce un restaurant ?
A l'opposé, une table qui propose 15 entrées, 12 plats et 15 desserts pour 900 couverts jours est-ce un restaurant ?
Un lieu multiple ou le chef s'incarne 20 jours par an et le reste du temps communique par téléphone, fax ou mél, est-ce un restaurant ?
Un lieu qui reçoit plus d'un million de demandes annuelles de réservations pour en satisfaire environ 5000, encore un restaurant ?
Un lieu que l'on doit réserver 3 mois à l'avance, un restaurant ?

Je vous propose une réponse, celle de mon assiette ébréchée. Voilà, un plat du jour * pas très "glamour", l'assiette ébréchée, le chef en cuisine, un oeil sur la salle un autre sur ses cuissons. L'on sentait de l'amour pour les mangeurs, mieux, de la bienveillance, celle qui vous caresse l'âme et le ventre avec la même sincérité. Pour moi, c'était ça un restaurant, un lieu ou l'on prend soin de l'autre, avec vérité, distraction poétique et les moyens du bord, aussi. 
Cela vaut pour les restaurateurs, mais pour les mangeurs aussi. Savoir recevoir l'instant sans idées préconçues, avec la gourmandise du coeur.

*C'était délicieux et dans le menu du jour à 12 € - Autour d'un verre, Paris 9

photo BV





22 octobre 2010

Connaissez-vous le bis du Chateaubriand d'Inaki Aizpitarte ?

Moi je ne le connais pas encore, mais bientôt, vous serez les premier à le découvrir ... En attendant une image du chef et de Fred Peneau face aux travaux.

Photo Bruno Verjus

En bonus quelques secondes dans les cuisines ou plutôt dans la chambre froide du Chateaubriand ... foodintelligence se fait chambrer .... avec Inaki Aizpitarte et Laurent Cabut.





21 octobre 2010

Connaissez-vous les distributeurs automatiques de crabes ?



Hibernatus et coutume

A Nanjing en Chine, l'ancienne Nankin, (littéralement la capitale du Sud) l'on trouve désormais au distributeur automatique des crabes poilus de Shanghai vivants ! Les crabes en hibernation à une température inférieure à 5° C se vendent entre 10 et 50 RMB (entre 1 et 5 € pc).

Le monde du boire et du manger en mode automatique, où la mise à la retraite du sentiment. Est-ce bien raisonnable ?


Connaissez-vous Poivres de Gérard Vives ?


« Je ne cherche pas midi à quatorze heures. La truffe, par exemple, je me contente d’huile d’olive, d’un peu de sel et de beaucoup de poivre… », écrivait Jean Giono. Dans nos cuisines d’aujourd’hui, le poivre est une épice dénaturée, ajoutée machinalement et dont on ne fait guère de cas. Gérard Vives, cuisinier et importateur d’épices, nous réapprend la noblesse des grands crus du poivre et nous invite à un voyage sensuel et gourmand en 14 poivres et 106 recettes. Livre de connaisseur, livre d’initiation, "Poivres" est tout ensemble une drôle d’encyclopédie et un merveilleux recueil culinaire.
A noter, la piquante préface de Vincent Ferniot.
A ma connaissance, le seul homme qui transporte en permanence un poivrier dans sa poche !
Poivres, Gérard Vives
14,5 x 29,5 - relié dos toilé cm - 192 pages - 29 euros 
I.S.B.N. : 978 2 8126 0148 4 - 2010

20 octobre 2010

Connaissez-vous la fin de service au Verre Volé de Cyril Bordarier ?

Dans la confidence

Après la célébration des 10 ans de l'Astrance au Pré Catelan, nous nous sommes dirigés pour un merveilleux late diner en compagnie des camarades Marc Grand et Sebastien Demorand, au Verre Volé. Que dire : des merveilles de rougets de l'île d'Yeu en grande friture, une gourmandisime tête de cochon aux cèpes, des grosses crevettes bien vivantes et poêlées à vous faire mourir de bonheur, des anchois crus... gros gros, sur une sublime râpée de betteraves, un cevice de coquilles Saint-Jacques d'anthologie, et puis la découverte d'un nouveau poivre de chez Thiercelin : le poivre du Tibet aux arômes de pamplemousse pour moi et de BEUHHH pour d'autres.

A voir une vidéo rare, la mise en place des plats du lendemain, Cyril Bordarier,  Kailey Hoyle, Rio Taro et nous... en petite souris...




18 octobre 2010

Connaissez-vous les Enfants rouges ?

Carton rouge
Le dimanche vers 14h00, le marché des Enfants Rouges parle toutes les langues. Cet espace clos, enchâssé entre la rue Charlot, de Bretagne et de Beauce offre l'un des meilleurs piège à touriste de Paris. Les commerces à l'étal, indignes pour la plupart ont cédés petit à petit la place à des gargotes. Les fumées âcres et poisseuses donnent une idée certaine de l'ambiance de ce même marché en 1615, date de sa création.

Au milieu de cette confusion de foire à l'empoigne l'on découvre deux perles, la boutique de PPP qui s'est ouverte il y a quelques jours; les huiles de Provence aux fruités verts, mûrs ou noirs, font mes délices; et un petit japonais qui offre pour 12,90 € un bento bien troussé.

TAKEO - Marché des enfants rouges - 39 rue de Bretagne 75003  Paris Tél : + 33| (0)1 48 04 34 59  - 12,90 € le bento, 10 ou 11€ les plats.



photo BV

voyage exotique sur le marché des enfants rouges - photo BV



17 octobre 2010

Connaissez-vous mes recettes faciles ?

Rencontre de deux racines et d'un poisson... volant

J'ai goûté il y a quelques jours un nouveau produit chez Petrossian : des oeufs de poisson-volant, Tobico en japonais, assaisonnés de wasabi. Le croustillant de ces oeufs minuscules me rappelle toujours celui de la tige des légumes, comme le céleri ou le chrysanthème. Joli produit, le piquant du wasabi contrebalance très justement la finale sucrée des oeufs.

Oeufs de poisson volant au wasabi - Boutiques Petrossian - photo BV

Une finale sucrée, du crunchi, du piquant, voilà le partenaire idéal d'une crème de betterave. Prenez une grosse betterave rouge (ronde ou crapaudine) et la cuire à l'eau salée. Dépouiller la betterave de sa peau et la réserver au réfrigérateur une nuit.
Dans un bol mixeur, verser la betterave froide détaillée en morceaux avec 20 cl d'eau filtrée et une cuillerée à soupe d'un bon vinaigre. Mixer de façon à obtenir une crème onctueuse. Détendre avec de l'eau filtrée si besoin.
Verser une louche de crème de betterave dans un bol et déposer au centre une belle cuillerée à soupe d'oeufs de poisson-volalnt au wasabi. Et voilà c'est prêt !

Rencontre de fluorescence - photo BV

Connaissez-vous les collages & recettes d'Alain Passard ?

must have


Voilà le livre que nous attendions depuis plusieurs années, il arrive en librairie grâce à la ténacité de Charlotte Gallimard :  une merveille !

Attention, avec  le titre collages & recettes, Alain Passard ne livre pas ses secrets de cuisine moléculaire ! Il partage l'intimité de son rapport avec les légumes et confirme sa passion pour le geste : "J'aime la main en cuisine, sa beauté, son agilité, sa grâce, elle obéit à l'oeil, pose et dessine l'assiette, c'est elle qui fait la différence, pour moi c'est un voyage!"

Un ouvrage d'une impressionnante intensité et sobriété. Jamais un livre de chef n'aura approché avec tant de soin l'intimité d'une cuisine. La confrontation des collages de l'artiste Alain Passard aux recettes du chef Alain Passard, nous permet de découvrir la grande poésie de son travail créatif et l'extrême justesse de ses sentiments culinaires. Une oeuvre complète, à nue, où le chef, seul auteur des textes (ce qui n'arrive ... presque jamais) mêle l'audace onirique de sa cuisine à celle des saisons.
48 recettes pour apprivoiser son jardin : Melon et fourme d'Ambert au poivre noir, Feuilles d'arroche cardinale à la rhubarbe et laurier, Asperges, poire au citron et oseille rouge...

Il s'agit pour moi d'un livre exceptionnel, d'un événement, d'un collector. Au prix de 29 € pour le premier* (et peut être le seul) livre de l'un des plus grand cuisinier au monde : un must have !

Collages & Recettes, Alain Passard - Editions Alternatives - 29 €
128 pages quadri, 23 x 23 cm, cartonné 29 € ISBN : 978-286227-597-0

* A l'exception de celui réalisé pour les enfants avec les Drôles de petites bêtes d'Antoon Krings chez Gallimard Jeunesse.


16 octobre 2010

Connaissez-vous Agapé bistrot ?

Agapé Bistrot

Il est des tables dont j'aime saisir la cuisine au collet - la brutalité de la capture, l'intime beauté de l'imperfection; d'autres qu'il faut attendre, apprivoiser lentement, avant d'en apprécier la saveur.

L'Agapé Bistrot s'inscrit dans cette dernière catégorie. Ouvert il y a 6 mois par Olivier Le Franc et Laurent Lapaire (l'étoilé Agapé Paris 17), j'ai gouté la cuisine de Katsuaki Okiyama, il y quelques jours. 

chef Katsuaki Okiyama - photo BV

Le décors hérité d'avant confirme l'appellation bistrot. En revanche, la cuisine du chef Katsuaki Okiyama et de sa brigade japonaise, offre des plats élégants aux notes acidulées et précises, aux cuissons parfaites : la gourmandise ne quitte jamais l'assiette. Une belle dégustation! Les prix sont plutôt sages et la carte des vins à l'égal de sa grande soeur de l'Agapé, affiche une belle pertinence. Belle terrasse pour l'automne indien... s'il revient.
L’Agapé Bistrot, 75 avenue Niel, 75017 Paris, T. : + 33 (0)1 42 27 88 44 - photo BV

la beauté de ce maquereau mariné drapé d'automne - photo BV

de gauche à droite - velouté maraîcher, espuma rafraîchissante - foie gras du sud-ouest, compotée de fruits - pêche de petit bateau - côte d'agneau rôtie, caviar d'aubergine, gnocchi et artichaut en copeaux

A attraper par les oreilles, ce crumble au fruits, quenelle glacée yaourt coco - photo BV


L’Agapé Bistrot, 75 avenue Niel, 75017 Paris, T. : + 33 (0)1 42 27 88 44
Menus à 30 €  ou 35 € et menus découvertes (bis à 55 €) et (carte blanche à 77 €)

15 octobre 2010

Connaissez-vous les nouvelles ?

Jean-Luc Naret quitte le guide Michelin. Le guide se cherche un nouveau patron. A vos candidatures !

Jean-Francois Piege a ouvert mercredi soir 13 octobre 2010 son gastro chez Thoumieux. Service uniquement le soir pour le moment. Pour y déjeuner il faudra patienter jusqu'à la fin novembre. Prise de réservation au 01 47 05 79 00 à partir de 15h30.

Avec l'arrivée de nouveaux palaces a Paris s'ouvre un grand mercato des chefs triplement étoilés. A suivre ... avec de grosses surprise en perspective.

Joël Robuchon arrive au Drugstore Publicis, un beau chantier pour son atelier.

Connaissez-vous Nuno Mendes au Park Hyatt Paris ?

Un oeil en cuisine
A l'invitation du chef Jean-François Rouquette, Nuno Mendes au commande des cuisines du Park Hyatt, le temps d'une soirée Master Food & Wine, placée sous le signe de sa triomphale cuisine. 


13 octobre 2010

Connaissez-vous Hugo Desnoyer par François Simon ?

Un boucher coupant, tranchant, élaguant, ficelant, façonnant vaut un danseur, un mime. 
COLETTE, Le Fanal bleu (citation extraite du livre Hugo Desnoyer,...)


D'abord toucher le livre, puis sentir sous les doigts le grain souple, tendre et soyeux de cette couverture noire mate. Elle révèle le visage de toréador d'Hugo Desnoyer et s'illumine des entrelacs carmin et ivoire d'une côte de boeuf.

A l'égal de la passion qui stupéfie son visage sur la couverture de l'ouvrage, elle habite sa vie de boucher. L'iconographie habile, les textes sincères et heureux de François Simon font de ce livre une aimable compagnie. A noter 8 recettes ou l'on découvre le coup de fourchette du gourmand Hugo.

J'adore la brutalité crue de cette photo de viande, en double page. Photographe Laziz Hamani.

© Laziz Hamani

Hugo Desnoyer, un boucher tendre et saignant  - Avec François Simon aux Editions Assouline

11 octobre 2010

Connaissez-vous Marcel Lapierre ?

Un grand homme du vin s'en est allé... Une pensée pour Marcel Lapierre... l'homme du vin libre, du Morgon joyeux et bavard, des soifs pour le corps et l'âme.
Ce soir, pour ne jamais oublier nos larmes, nous boirons ton gamay !  


 



Connaissez-vous le goût sur LEMOUV ?



Je suis l'invité de Philippe Dana et Amaelle Guiton ce lundi à 13h15 sur lemouv, pour parler goût.... à vos podcast.

http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11515-11.10.2010-ITEMA_20246839-0.mp3

l'interview débute à -26,00

10 octobre 2010

Connaissez-vous Monica Mariniello ?


J'ai rencontré Monica Mariniello au Passage. Son fils, Iacopo Chomel (chef du Passage) m'avait parlé de ses nouvelles oeuvres réalisée à partir d'os de boeufs et de racines de maïs. 
Désormais, j'apprécie tout autant les fameuses assiettes de Iacopo, que les oeuvres de sa maman et la lumineuse conversation de son papa. Une belle famille à découvrir "in situ".
Monica Mariniello - Foret
Monica Mariniello expose à l'espace Daniel Sorano 16 rue Charles Pathé 94300 Vincennes du 11 au 22 octobre 2010 (t.l.j. sauf dimanche de 9h à 20h, le samedi  de 9h à 22h).

Extrait de son wikipedia et lien sur son site ICI
Elle étudie le dessin à l’Académie de Florence,  poursuit en sculpture aux Beaux Arts de Paris dans les ateliers de Jacques Delahaie et Bernard Perrin. À partir des années 1980, elle réalise des grandes structures en métal, dont Les portes du temps, suivies par un travail sur l’équilibre et la verticale (colonne de vie) en terre cuite et métal puis progressivement l’introduction de la photographie insérée dans la terre (Mondo). Elle réalise des sculptures monumentales pour différentes villes en France et à l’étranger (Grosseto, Avon, Guyancourt, Cognac, Kahuseslautern, Arcidosso). Depuis 2006, Monica Mariniello travaille sur un ensemble de têtes fortement expressionnistes réalisée en terre cuite et acier :Teatrus MundiEn 1996, elle obtient le prix Renoir et, en 2006, elle publie un livre sur son travail intitulé Mondo.

09 octobre 2010

Connaissez-vous ma cuisine ?

Par la menu
En partage pour ce week-end le repas de ce midi en compagnie de mon fils.
Au menu, les premières coquilles St-Jacques. C'est presque une tradition, les premiers "petits bonbons de mer" accommodés crus : huile d'olive Première Pression Provence - fruité vert, soja bio de chez Workshop Issé et pourpier sauvage de Terroirs d'Avenir.

Le "sucre" des coquilles taillées à l'instant associé au croquant salé du pourpier et du soja
photo et plat - BV

A suivre : Anchois et jeunes carottes de regain (Terroirs d'Avenir) en grand friture.

Anchois et carottes en grande friture, l'anchois doré et tiède croustille,
 sa chair fondante en écho aux croquantes carottes. Se dévore avec les doigts ! 
photo et plat - BV

et pour conclure avec la pêche : ventrèche de thon rouge à la ligne et poireaux grillés

la grasse volupté de la ventrèche de thon acidulée de poireaux snackés
photo et plat - BV

Pour conclure, un délice historique, la Grand Champion des potagers du Roi, poire précieusement rapportée de mon escapade la semaine dernière.

La poire Grand Champion désaltère de son aimable fraîcheur en bouche
photo - BV

06 octobre 2010

Connaissez-vous Aki, le premier boulanger japonais à Paris ?

Allo Paris, ici Tokyo...
Vous voulez passer par Tokyo sans changer de ligne entre St Paul et Argentine. Emprunter la ligne 1 et descendre à Palais Royal. A quelques mètres, à pieds, au 16 de la rue Saint Anne, l'on trouve désormais, Aki Boulangerie japonaise de Mr Taniguchi.
photo BV
Le fameux cheese cake aux mûres -  photo BV
pain de mie marbré matcha azuki - photo BV
Pour votre première leçon, bien observer les inscriptions : 
croissant s'écrit :  
et le pain de mie se voit marbré de matcha et de haricots azuki. Les vienoiseries, melon Pan, An Pan (pain aux haricots rouges), pain au Curry, pain à la crème pâtissière, pain de mie japonais (l'onctuosité faite mie), sandwichs, bento, boissons, salades, gâteaux, Voilà le japon prêt à emporter où à consommer sur place.
Aki Boulanger, la branche "farine" d'Aki le restaurant spécialisé dans l'okonomiyaki rue Saint Anne ! 






Aki Boulangerie 16 rue Saint Anne 75001 Paris
Tel : + 33 (0)1 42 97 54 27
Ouvert du lundi au samedi de 9h00 à 22h00

04 octobre 2010

Connaissez-vous la beauté du geste d'Hisa Takeuchi ?

La beauté du geste - Hisa Takeuchi

Connaissez-vous Martine Lambert ?

La Reine des glaces



Martine Lambert - Glaces et sorbets
76 bis, rue Eugène Colas, 14800 Deauville, tél. 02 31 88 94 04. 
172, bd Fernand Moureaux, 14360 Trouville-sur-mer, tél. 02 31 98 21 35. 
192, rue de Grenelle, 75007 Paris, tél. 01 45 51 25 30
et bientôt rue Cler, Paris 7

03 octobre 2010

Connaissez-vous les fruits du Potager du Roi à Versailles ?

Les fruits du soleil
photo BV

Célébrons le soleil, ce dimanche par une balade à Versailles, une visite du Potager du Roi, (il est ouvert au public). Sur la petite place qui le jouxte, l'on peut faire l'acquisition de divers légumes et fruits de variétés anciennes en provenance du jardin. Les pommes et les poires sont millésimées du XVIIe, XVIIIe ou XIX ème siècle. 
J'en ai goûté et consommé une grande quantité hier, des merveilles au palais ! J'y retourne cet après midi, juste pour remplir mes paniers .... Alors si vous n'avez rien de prévu aujourd'hui, tous à Versailles, j'apporte la brioche !

10 Rue du Maréchal Joffre


78000 Versailles


01 39 24 62 62

01 octobre 2010

Connaissez-vous le chausson de Christophe ?

Pomme pomme boys



Bon les pommes : La Reine des Reinettes, la Belchard...

Connaissez-vous Un boucher tendre et saignant ?


Hugo Desnoyer



Présentation entre amis, hier soir chez Senderens, du livre d'Hugo Desnoyer aux éditions Assouline. Je vous en parle dès que je l'ai lu... En attendant, une mise en appétit avec cette photo du veau "parfait" d'Hugo, passé entre les mains du chef de la maison Senderens.

photo BV