31 octobre 2012

Connaissez-vous France Bistrots de Gilles Pudlowski ?


Vous l'avez sans doute remarqué, les bistrots sont à la mode... sans ne l'avoir jamais quittée. La bistronomie, mot inventé par l'ami Sébastien Demorand, consacrant le bistrot revisité à l'air du temps, n'a jamais remplacé les valeurs de la cuisine des bistrots de France.
La cuisine solide, roborative, nourrissant de produits frais, habitués ou touristes, consacre l'éternelle valeur de la cuisine française : la convivialité. Gilles Pudloswki honore cette France gourmande qui s'use les coudes au comptoir en refaisant le monde, saucissonnant autour d'une verre de Chenin de Loire ou d'Aligoté, avant de passer à table. Des estaminets lillois, aux bouchons lyonnais, quarante bistrots défilent dans cet ouvrage, offrant le meilleur de leur esprit. Aux images de l'excellent Maurice Rougemont et indéfectible compagnon de route de sieur Pudloswki, s'ajoutent une centaine de recettes essentielles à l'âme des bistrots de France.
Alors en route pour ce tour de France des bistrots en 40 adresses et 100 recettes. ICI



28 octobre 2012

Connaissez-vous Charles-Hervé Gruyer ?


On ne parle pas la bouche pleine !

On ne parle pas la bouche pleine !

Syndiquer le contenupar Alain Kruger, France Oberkampf et Bruno VerjusLe site de l'émission
Emission On ne parle pas la bouche pleine !
le dimanche de 12h à 12h30
Ecoutez l'émission29 minutes

La ferme permaculturelle 4

28.10.2012 - 12:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Avec Charles-Hervé Gruyer, propriétaire et exploitant de la ferme du Bec Hellouin en Normandie.


Charles Hervé-Gruyer © RADIO FRANCE
La recette de Bruno Verjus : Permasalade

Raisin gros grain et girolles en aigre-doux
Porter 200 g de vinaigre de riz, 100 g de verjus, 80 g de miel d’acacia, 100 g d'eau minérale et 5 g de sel à ébullition.
Pendant ce temps, ôter délicatement la peau des gros raisins et brosser les jeunes giroles. Verser le liquide bouillant sur les grains de raisin et les giroles et laisser refroidir à température ambiante.
Réserver et conserver au frais ces aigres-doux, ils seront meilleurs après quelques jours. Ils se conservent plusieurs semaines au frais.

Huile de feuilles de figuiers
Chauffer à environ 65°C, 300g d'huile vierge et bio de tournesol, de colza ou de pépin de raisin. Ajouter 7 feuilles de figuiers détaillées en lamelle. Laisser infuser quelques minutes puis mixer au mixeur plongeur. Chauffer de nouveau pour maintenir une température de 65°C et infuser une bonne dizaine de minutes. Filtrer et réserver dans une bouteille à l’abri de la lumière.


La permasalade
Cuire et faire dorer des morceaux de courge, détaillés en bouchées, dans une poêle antiadhésive avec quelques gouttes d'huile d'olive. Tailler une poire mûre et juteuse avec la peau, en bouchées. Mélanger les deux lorsque les bouchées de courge sont tièdes. Parsemer de pickles, de raisins et de giroles. Assaisonner d'huile de figuier aux notes d'amande fraîche et de noix de coco.

24 octobre 2012

Connaissez-vous Marie Claire... suite ?

Suite à mon post, l'AFP a repris et le Groupe Marie Claire vient de faire ce communiqué de presse.


http://www.marieclaire.fr//data/fichiers/communiqué-GMC.jpg

Plutôt une bonne chose dans ce monde étrange.

22 octobre 2012

Connaissez-vous Marie (pas) Claire ?


Plus sournois que le virus de la grippe en cette fin d'automne, le C.H.O. Acronyme tiré de Charles Henri Orliac, bloggeur escroc se faisant inviter avec femme et enfant dans les tables et hôtels de France, buvant les meilleurs bouteilles de la carte des vins et exigeant des chefs qu'ils cuisinent des légumes pour son chien...
Identifié il y quelques semaines par Foodintelligence, le voici dans une forme déjà mutante. L'on sait désormais qu'il peut se transmettre du blogger à la presse. La preuve avec cette correspondance entre Mr Lubot et Pierre Jancou du restaurant Vivant Table.


De : "Carine DARMON" 
Date : 19 oct. 2012 15:13
Objet : TR: Parution dans les pages "PARIS" du magazine Marie Claire du mois de janvier 2013 de votre établissement "Chez Vivant"
Cc : "Jean-Paul LUBOT" 

Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que votre établissement a été sélectionné par le magazine Marie Claire pour figurer dans la rubrique « le Paris de Jean-Paul Lubot », Directeur Général délégué du Groupe Marie Claire et éditeur de Marie Claire. Ce sujet paraitra dans le numéro du mois de janvier 2013 dans les pages « Paris ».

Afin de mettre en valeur au mieux votre établissement, nos équipes vous enverrons un photographe. Celui-ci prendra contact avec vous dans les prochains jours afin de convenir d’un rendez-vous pour des prises de vues.

Jean-Paul Lubot connaît votre établissement mais souhaiterait venir à nouveau dans votre restaurant pour tester et échanger sur votre carte.

Pensez-vous qu’il soit possible de l’inviter pour un diner à votre convenance ? Il sera accompagné.

En vous remerciant,


De : "Pierre Jancou" 
Date : 19 oct. 2012 18:23
Objet : Re: TR: Parution dans les pages "PARIS" du magazine Marie Claire du mois de janvier 2013 de votre établissement "Chez Vivant"

Je n'ai jamais invité un journaliste en 24 ans de carrière dans la restauration.
Votre demarche me semble louche et frauduleuse.
Cordialement,
Pierre jancou
Vivant


De : "Jean-Paul LUBOT" 
Date : 20 oct. 2012 21:18
Objet : Re: TR: Parution dans les pages "PARIS" du magazine Marie Claire du mois de janvier 2013 de votre établissement "Chez Vivant"
À : "vivant resa"

Bonsoir,
C'est une démarche extrêmement classique pour tester les cartes des restaurants, echanger avec vous et écrire les articles.
Marie Claire est le premier magazine féminin haut de gamme français (485 000ex / mois) et est reconnu pour son professionnalisme depuis plus de 50 ans. L'édition parisienne, dans laquelle vous étiez censé apparaitre, est diffusée a près de 100 000ex et touche près de 500 000 personnes habitant Paris et la région parisienne.
Vous avez le droit de refuser notre requête sans pour autant être insultant.
Nous en prenons bonne note, le regrettons et vous retirons de notre selection.
Cordialement.
Jean-Paul LUBOT
Directeur General delegue
Groupe Marie Claire


De : "Pierre Jancou" 
Date : 21 oct. 2012 12:06
Objet : Re: Leur réponse est délicieuse

Si Vous Avez l'habitude de Vous faire inviter au restaurant Vous n'êtes pour moi absolument pas un journaliste gastro.
Continuez a Vous occuper de mode ce sera mieux pour tout le monde.
Pierre Jancou


De : "Jean-Paul LUBOT" 
Date : 21 oct. 2012 14:34
Objet : Re: Restaurant vivant
À : "vivant resa" 

Je vois que vous n'avez absolument rien compris et que vous êtes définitivement désagréable.

Je n'ai jamais dit que j'étais journaliste gastro. Je suis l'éditeur de MClaire et DG du groupe (90 mags dans 35 pays). Tous les mois, nous faisons un "Paris by un membre de MC. Et c'est dans ce cadre qu'est intervenue notre démarche. Vous avez le droit de refuser sans être odieux.

Vous êtes le seul a réagir de la sorte... Et de manière aussi agressive. Les autres ont bien compris que c'était une opportunité de mise en avant de leur etablissement dans un grand magazine. Et ils souhaitent naturellement organiser un moment de convivialité pour échanger...Vous n'avez rien compris et fait que confirmer votre pingrerie bien connue du milieu.Cet échange est désormais clos. Vous me faites perdre mon temps.
Cordialement
.Jean-Paul LUBOT Directeur Général délégué Groupe Marie Claire






21 octobre 2012

Connaissez-vous Florent Quellier ?

On ne parle pas la bouche pleine !

Emission On ne parle pas la bouche pleine ! le dimanche de 12h à 12h30
Ecoutez l'émission 29 minutes

Du jardin d’Eden au jardin sur le toit 0

21.10.2012 - 12:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
« Lave ta main, blanche, gaillarde et nette,
Trace mes pas, apporte une serviette,
Allons cueillir la salade, et faison
Part à nos ans des fruits de la saison. »
Pierre de Ronsard, la Salade


On ne parle pas la bouche pleine ! se promène dans les jardins potagers cette semaine. L’historien Florent Quellier nous rejoint à table avec son Histoire du jardin potager parue chez Armand Colin.

Florent Quellier © Radio France

La recette de Bruno Verjus : Légumes du jardin et feuilles d'automne

Cueillir au jardin quelques légumes : carotte, navet, betterave, chou, oignon, courge, potiron, poireau, céleri...
Bien les laver et les débarrasser de leurs feuilles.
Sécher les feuilles et tiges et les enfourner sur une plaque pour les cuire, le sécher, les déshydrater pendant une nuit durant à 70 °C. Lorsqu'ils sont brunis et secs, les réduire en poudre.
Voici une poudre, un sel naturel aux arômes et aux notes de curry.

Cuire vos légumes au sautoir, à la vapeur, à l'anglaise, selon vos goûts.
Les disposer harmonieusement dans une assiette et les assaisonner d'un trait d'huile d'olive et de ce sel à l'esprit de jardin.

 Extraits sonores :
- La tomate et La bette et la blette par Gérard Siracusa tiré du disque La Jardinière de légumes (éditions Radio France)
- Si j’étais jardinier chanté par Pierre Dupré
Invité(s) :
Florent Quellier, maître de conférences en histoire moderne à l'université de Rennes 2, spécialiste de l'alimentation des Temps modernes.

19 octobre 2012

Connaissez-vous le Repaire de Cartouche ?

Un petit rayon de soleil aux couleurs de giroles, la lecture il y a quelques jours de livre Terrine aux éditions Keribus, il n'en fallait pas plus pour me mettre en appétit de la cuisine de Rodolphe Paquin et son Repaire de copains.
Le Repaire de Cartouche, que je n'avais pas visité depuis un grand nombre d'années, c'est voyager dans l'imaginaire et dans le temps. La salle se peint de boiseries sombres, de belle humeur, d'assiettes généreuses et fumantes et de visages rougeoyant - il y a du repas des noces paysannes de Bruegel.

Ici l'on vient se régaler, seul ou à plusieurs, et Rodolphe Paquin veille à tenir cette promesse. Croustillant pâté en croûte aux saveurs confites et joyeuses, ultime lièvre à la Royale selon la recette d'Antonin Carême. 
Codifiée par Henri Babinski, alias Ali Bab (1907). Le lièvre est désossé avant cuisson, puis on le farcit avec foie gras, truffe. A ne pas confondre avec le lièvre à la Royale façon Sénateur Couteau, où le lièvre est confit en entier, fourré ou non. Ensuite, on retire les chairs pour délivrer, en effiloché, une sorte de rillettes chaudes. Joël Robuchon, poitevin comme le sénateur Aristide Couteaux, le réhabilita avec ferveur, via le Larousse gastronomique et ses nombreux restaurants.

Tout cela s'avale tout seul, la qualité des produits offrant ensuite une digestion de bébé. Bref un repas d'avant à l'égal d'une gourmandise d'enfant.

Photo BV

Photo BV

Le Repaire de Cartouche
8 Boulevard des Filles du Calvaire 75011 Paris
Tél. : + 33 1 47 00 25 86

18 octobre 2012

Connaissez-vous SR, le Sergent Recruteur ?

Eater Digest

Oeuf de la ferme de Rambouillet , sirop d’angélique, noix fraîche,
crème fouettée et oxalis - Photo BV

Etrange rencontre hier soir avec la cuisine de SR le Sergent Recruteur. Le chef Antonin Bonnet (ex Bras à Laguiole et partner de Marlon Abela avec Greenhouse à Londres) propose une carte à l'aveugle, aux intitulés énigmatiques et provocateurs : partir de rien € 95 - s'inspirer € 145.
Les mets se succèdent à bon rythme dans une absolue perfection. Produits simples et d'excellentes qualités (betterave, maquereau, radis noir, oeuf, moules, oseille, cochon, pomme, coing, figue); cuissons parfaites et justes assaisonnements.
Les codes sont ceux d'un restaurant triplement étoilé, les tarifs dans le sillage. Décors du jeune prodige espagnol Jaime Hayon - qui leur en a collé pour leur argent ! -  Pléthore de service et de sommellerie. La formidable carte des vins en chef d'oeuvre de diplomatie. Elle fait se côtoyer les vins les plus Nature aux vins les plus oenologiques.
Les mets rendent hommages aux cuisines inspirantes du moment. Vous reconnaîtrez l'Arpège avec l'oeuf de la Bigottière et les betteraves à l'aigre doux; Noma pour les sets de table en feutre gris, les neiges, le beurre baratté de l'instant et les cuisiniers en procession pour vous porter bonnes paroles et plats. La cuisine de la Grenouillère avec ce maquereau aux tonalités brutales et maritimes propulsées par le radis noir et le raifort ou les moules, ail, oseille et pain grillé. Encore ? les herbes sauvages un peu partout comme chez Agapé Substance de David Toutain, la glace au Mélilot - une plante sauvage selon le serveur, oubliant au passage l'essentiel. Le Mélilot confère au foin avec l'aspérule et la flouve son arôme particulier de coumarine, partagé avec la fève tonka. Plus ? des pigeons maturant le coffre bourré de foin dans les vitrines musées du sous-sol comme chez In De Wullf de l'excellent Kobe Desramaults.

Pendant le diner je pensais à une lointaine cousine qu'il m'arrivait de visiter, enfant. Elle était abonnée à Reader Digest. Petite revue trimestrielle de poche, compilant les livres qu'il fallait connaitre ou avoir lu. Expositions, résumés, présentations, tout y était... ou presque.

Ce Sergent Recruteur a compris et digéré l'essentiel de la cuisine du moment. Des produits simples à très faible coût de revient, des assiettes à la scénographie spectaculaire, un service triplement étoilé, un décor must see, une cuisine calibrée à la perfection pour la clientèle internationale et fortunée de l'île Saint Louis. L'île Saint Louis en bateau croisière autour des saveurs et mets qu'il faudrait avoir vu ou goûté. Une cuisine eater digest et tout à fait délicieuse, en quelques sorte.

Betteraves à l'aigre-doux - Maquereau radis noir et neige de raifort - photo BV

Moules oseille, purée d'ail, pain grillé
 Cochon de lait, maïs, boudin comme un curry, purée de pomme et coing
photo BV

Glace mélilot et tarte aux figues - Photo BV

Restaurant SR, Le Sergent Recruteur

41, rue Saint-Louis-en-l’Ile  Paris 75004
Métro : Maubert - Mutualité, Pont Marie, Sully-Morland 
Tél : +33 1 43 54 75 42

17 octobre 2012

Connaissez vous le Vide Gousset côté boulangerie ?


fouasse dans la vallée, fouace sur la montagne,
à Laguiole, Saint-Amand et Sainte-Urcize
photo BV
« Le Vide Gousset » un très vieux café parisien collé à la place des Petits Pères, fait face à la Basilique Notre-Dame-Des-Victoires. L'on se croirait en Italie, à Venise plus particulièrement. Le charme de cette place et du lieu nous laisse partager le sentiment de Paul Moran décrivant Venise : " Tout y est créé par l’homme, pour l’homme, tout si équilibré, si bien assis sur l’eau invisible, tous les plans s’entendent si bien à construire l’harmonie qu’on se sent aussi heureux que si on avait bu".

Lionel Favario "gacoin de Luce" cherchait depuis longtemps un petit café de caractère….Un lieu à l'égal des établissements vénitiens qu’il aimait tant à fréquenter accompagné de Mauricette, sa grand-mère. Celle par qui lui vient le goût « du bon manger ».

Voici donc le vide-gousset et sa cuisine de bon goût. Un petit recoin gourmand où l'on déniche charcuteries, risotto du mardi, burger d'Aubrac bio, vins de vignerons et autres simplicités.
Depuis quelques jours, Lionel, boulanger de formation, vient de reprendre la boulangerie jouxtant le Vide Gousset. Les chefs d'oeuvres d'antan y sont à l'honneur : Flanc aux oeufs, fouasse, pain de ferme et tartes aux fruits. 

Charcuterie Ospital  et pain de ferme - Photo BV

Burger, petit pain de la boulangerie et boeuf bio de l'Aubrac - Photo BV

Flan aux oeufs sur pâte de fouasse - photo BV
La fouasse, nomme une très ancienne brioche paysanne traditionnelle du Rouergue. Son nom, pense-t-on, vient peut-être de"focacia". Fouasse dans la vallée, fouace sur la montagne, à Laguiole, Saint-Amand et Sainte-Urcize. Confectionnée à partir de farine de froment et de levain, le beurre, les oeufs, le lait et le sucre adoucissent cette "galette". L'eau de fleur d'oranger et l'angélique confite lui confèrent ses arômes d'enfance. Souvenirs d'enfance pour Lionel Favario. Henriette Léonie, l’arrière-grand-mère de la femme de Lionel Favario avait une recette de famille jalousement gardée à Espalion, lieu phare de cette spécialité. Lionel Favario, (le boulanger et propriétaire du Vide Gousset) écoutant les souvenirs de son beau-père, et de sa femme, dégustant la fouasse fraiche, sortant du four ou rassise, grillée avec du miel et du cantal, reprend désormais cette recette patrimoniale.
Dans le même sucre, le flan aux œufs, chemisé avec la pâte à fouasse, les tartes aux pommes, et l'addictif pain de ferme. Merci à l'ami Jack2 pour ces belles gourmandises à trousser.

15 octobre 2012

Connaissez-vous l'individualité ?

"Ce qui caractérise et différencie une personne", nous enseigne le dictionnaire. 
Il y quelques jours, nous dégustions chez Armen Petrossian une collection de huit caviars - Baeri Royal, Alverta Royal, Shassetra Royal, Ossetra Roayl, Baeri Imperial, Alverta Imperial, Ossetra Imperial, Beluga Imperial. Au delà de la distinction des variétés d'Acipenser (esturgeons) - sturio, baeri, transmontanus, gueldenstaedtii, ruthenus, stellatus... Les qualificatifs Royal et Imperial correspondent à l'énonciation/évocation marketing d'une qualité. Hors cette qualité est indépendante de la variété du poisson et de son lieu d'élevage. Elle réside dans son unicité, son individualité. Tel poisson offre de meilleurs oeufs qu'un autre et chaque poisson de la même variété, provenant du même lieu et péché le même jour est différent. Le soin porté à la fabrication du caviar et l'expertise humaine constituent, bien sûr, un élément important, mais ils ne peuvent modifier la qualité intrinsèque de l'individu/poisson.

Voilà un horizon à ne pas perdre de vue dans un monde où l'industrialisation des savoir-faire pour l'élevage, la culture, la pêche, la fabrication de semences, nie cette notion d'individu au profit du nivellement par la reproductibilité et le clone.


14 octobre 2012

Connaissez-vous François Simon à visage découvert ?


On ne parle pas la bouche pleine !

Syndiquer le contenupar Alain Kruger, France Oberkampf et Bruno VerjusLe site de l'émission
le dimanche de 12h à 12h30

Les cinq sens du gastronome 0

14.10.2012 - 12:00
On ne parle pas la bouche pleine ! reçoit cette semaine à sa table le critique gastronomique invisible François Simon.

François Simon FRANÇOIS SIMON © RADIO FRANCE

La recette de Bruno Verjus : Mise en bouche

Plonger, pour une petite minute, des palourdes dans une casserole d'eau à ébullition.  Verser dans une passoire et rafraichir. Ôter les palourdes encore crues, de leurs coques et réserver dans un bol.

Mixer à la centrifugeuse un concombre à demi-épluché et quelques branches de céleris pour obtenir un jus. Assaisonner avec un jus de citron vert, le zeste du citron vert et le jus des palourdes.

Servir les palourdes dans ce bouillon végétal naturel aux notes subtilement marines. Agrémenter de bourgeons de bourrache.
Invité(s) :
François Simon

Document(s)

12 octobre 2012

Connaissez-vous "le bonheur est dans l'assiette" ?

Le bonheur est dans l'assiette la série de Philippe Allante et Sophie Brissaud offre un voyage au coeur de mondes gastronomiques peu explorés. Si Arnaud Daguin (France) et David Kinch (USA) sont les plus connus. Luke Burgess (Tasmanie), Godfrey Nzamujo (Bénin) et Dai Jianjun (Chine) ouvrent des champs gustatifs, sociaux et éthiques inexplorés. Une très bonne série à dévorer pour ses images en 5 épisodes sur Arte à partir du lundi 15 octobre.

Un gros bémol cependant, il vous faudra oublier le commentaire aux tonalités d'annonce d'aéroport, déversant une narration complaisante, plate, indigente, voire ignorante. Comme pour le plat de David Kinch, copie conforme du gargouillou de Michel et Sébastien Bras, sans que jamais le commentaire n'en dise mot ou offre une mise en perspective culturelle. Surprenant pour une chaine comme Arte de se satisfaire de cette médiocrité et bien étranger à l'érudition de Sophie Brissaud.

Pour en savoir plus rendez-vous donc à 19 heures, sur Arte, tous les jours de la semaine prochaine :
le lundi 15 octobre : Au Pays basque avec Arnaud Daguin
le mardi 16 octobre : En Tasmanie avec Luke Burgess
le mercredi 17 octobre : Au Bénin, avec Godfrey Nzamujo
le jeudi 18 octobre : En Chine, avec Dai Jianjun
le vendredi 19 octobre : En Californie, avec David Kinch

Extrait de : Au Bénin, avec Godfrey Nzamujo

11 octobre 2012

Connaissez-vous Clandestino ?

Photo BV
Voici Clandestino, l'oeuvre lumineuse de Marcelo Joulia, argentin et architecte, auteur de Unico dans le 12ème arrondissement de Paris. Ce nouveau restaurant squatte pour neuf à douze mois un Yaki-Wasabi oublié de la rue Crozatier.
Initialement prévu pour accueillir la cuisine du jeune chef de Roseval, Simone Tondo, c'est la comète Masa, un japonais (ex-Bigarrade de Christophe Pelé) qui a pris les commandes de ce vaisseau Clandestino. 
Le lieu surprend par ses allures de long couloir outragé. Le laid l'emporte jusqu'à saturation, à l'égal d'un bruit blanc. Les fréquences spectrales unifiées de cet horrible décors le rendent invisible, neutre. Les mets surgissent alors comme des apparitions bienvenues et contredisent la rumeur qui courait, enflait : "C'est pas terrible!".
Les 22,22 euros du menu du midi (entrée, plat, dessert) offrirent hier à mon appétit, un maquereau exemplaire d'assaisonnement et de fraîcheur. Une assiette chaleureuse, acidulée et vive comme un rayon de soleil d'automne. Carottes al dente en réponse au tendre croquant de la chair du poissons bleu. Une merveille d'équilibre et de saveurs. 
La bonne adresse où s'exerce le talent de ce jeune Masa, chef aiguisé et en devenir.



Photos BV

8, rue Crozatier 75012 Paris
Tél. : +33 9 80 68 08 08

10 octobre 2012

Connaissez-vous la barre infernale pistache ?


Pas grand chose à ajouter au génie de François Pralus... sinon quelques kilos. En vente libre, heureusement.

09 octobre 2012

Connaissez-vous la Clio en chocolat ?




Solution pour mieux consommer l'automobile made in France : La Clio en chocolat de Pierre Hermé !

08 octobre 2012

Connaissez-vous les Terrines de Rodolphe Paquin ?



Classiques comme la terrine de campagne, légères comme le pressé de légumes confits, sophistiquées comme le nougat glacé de poulet fermier, gourmandes comme la truffade au chocolat... Les terrines du chef Rodolphe Paquin offrent les solutions économiques, généreuses et pratiques à vos envies rustiques. Simples à réaliser, sous la plume de Marie-Odile Briet qui a passé des heures avec Rodolphe en cuisine, les terrines du chef normand sont dorénavant inratables à la maison. 
(Ce qui n'empêche en rien d'aller s'en payer une tranche, dans son restaurant " Le Repaire de Cartouche", si l'on passe par Paris).

TerrinesRodolphe PaquinMarie-Odile BrietPierre Javelle

  • broché. Paru en 09/2012 aux Editions Kéribus

07 octobre 2012

Connaissez-vous Tristram Stuart ?


On ne parle pas la bouche pleine !

Syndiquer le contenupar Alain Kruger, France Oberkampf et Bruno VerjusLe site de l'émission
le dimanche de 12h à 12h30

Les nourritures des restes 0

07.10.2012 - 12:00
Alors qu’un milliard de personnes souffre aujourd’hui de malnutrition, environ 30% de la production alimentaire mondiale est systématiquement jeté.
Cette semaine, On ne parle pas la bouche pleine ! ouvre la cuisine des restes et reçoit à sa table l’auteur et activiste anglais Tristram Stuart, organisateur d’un grand banquet de déchets le 13 octobre sur le parvis de l’Hôtel de ville à Paris. Préfacier du livre La grande (sur-)bouffe de Bruno Lhoste, il apparaît dans le documentaire Global Gâchis diffusé le 17 octobre sur Canal +.


Tristram Stuart © RADIO FRANCE
La recette de Bruno Verjus :
 Pizza baguette

Cuisine des restes, cuisine de frigo, cuisine en lutte contre l'industrie agro-alimentaire.
Pour cette recette nous allons utiliser une baguette de la veille, des légumes et fruits un peu trop mûrs ou chinés en fin de marché à prix cassés.


Progression

Les tomates
Ôter la peau de tomates un peu trop mûres. Les découper en quartiers et retirer les pépins. Dans une casserole, les cuire avec un peu d'huile d'olive, une cuillerée à café de miel et quelques framboises. Vous obtenez ainsi une sauce tomate au goût naturel et concentré, un ketchup maison.





La baguette
Trancher le reste de baguette dans la longueur.

Cuisson
Tartiner la pâte de tomates sur les morceaux de baguette. Ajouter vos restes de jambon, fromage, champignons artichauts trouvés dans le frigo... Enfourner  pour 5 minutes (four à 180 °C).

Mise en scène
Ajouter un peu de salade roquette ou d'herbes fraîches, un trait d'huile d'olive et c'est prêt.


Extraits sonores :
- Global gâchis Documentaire d’Olivier Lemaire, écrit par Maha Kharrat et Tristram Stuart
Le Sucre, film de Jacques Rouffio (1978)
Invité(s) :
Tristram Stuart, auteur

06 octobre 2012

Connaissez-vous Christophe ?




Il y a un peu moins d'un an je croisais la cuisine de Christophe. Une adresse plutôt confidentielle sise rue Descarte, à Paris. Une table d'auteur, pour hédonistes, chuchotée de bouches à oreilles; souvent oubliée, jamais égalée. 
Ce midi, j'y ai déjeuné d'une sole, inoubliable. Un gros tronçon de sole cuit sur l'arête, ivre de mer. Accompagné en idéal, de "frites" de pois chiche, brûlantes. Un plat exceptionnel de bonté. La sole comme l'on en rêve quelques fois, sans jamais la trouver vraiment. Vertige de la sensation; l'idée que l'on se fait d'un plat, percutée par les émotions de sa dégustation. L'impression de lignes qui se rejoignent, d'une complétude, de l'ultime. Une mise en extase du palais et du cerveau. Mise à feu, sans artifice, de la jouissance. Les sens à la mesure d'une démesure.
Voilà la sole de Mr Christophe un monument pour 28 €. C'est à dire un cadeau !
Les autres plats sont de haute tenue. Une belle cuisine qui survole les modes et les effets pour servir le mangeur au plus près de ses émotions et de ses désirs. 
C'est aussi ouvert tous les week-end, alors précipitez-vous. Très belle cave de vins vivants. 

La sole selon Christophe ... 28 € pour 400 g d'exception.
Regarder le gros plan sur la cuisson. Un chef d'oeuvre !
 Photos BV

Photos BV

Christophe
8, rue Descartes 75005 Paris

Tél. : + 33 1 43 26 72 49
fermeture les mercredis et jeudis
Menu à 19 €