Louise Moillon
Source Wikipédia : Louise Moillon est née à Paris en 1610 dans une famille de peintres protestants. Elle est la fille du peintre Nicolas Moillon (mort en 1619) et la sœur d'Isaac Moillon, également peintre. Sa mère se remarie l'année suivante avec François Garnier, peintre de natures mortes et marchand de tableaux.
Louise Moillon a baigné dès son plus jeune âge dans un milieu artistique et continue sa formation commencée auprès de son père avec son beau-père. Sa mère meurt en 1630. Elle travaille toute sa vie. En novembre 1640, elle épouse Étienne Girardot (de Chancourt), riche marchand de bois parisien, huguenot originaire de Bourgogne.
Elle meurt en 1696 sans postérité, laissant un testament ambigu qui laisse entendre sa fidélité à sa foi sans laisser prise aux accusations de relaps. Elle y remercie Dieu de l'avoir « fait naître en son Église et persévérer en la religion chrétienne. » Elle est enterrée selon le rite catholique.
Louise Moillon est l'auteur de toiles qui touchent ma sensibilité. Ses représentations de cerises particulièrement. Elles impriment en moi la beauté des translucides, des carmins, de mordorées et aussi, plus étonnamment, un goût : celui des cerises.
Cette toile m'a fait imaginer une recette de cerises imprimées d'hibicus et de basilic pourpre. Une recette nécessitant la construction d'une palette de couleurs et de saveurs à l'égal de la palette du peintre.
La facette fascinante d'une langue, de son vocable, de ses mots, réside dans la polysémie. Pour imprimer par exemple :
imprimer : Communiquer, transmettre un mouvement à un corps, à un objet
Donner à quelque chose une impulsion, une direction
Produire ou laisser une marque, une empreinte sur un surface par la pression de quelques chose sur cette surface.
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