02 mars 2010

Connaissez-vous Hissa Takeuchi ?

Kaiseki sushi l'un de mes restaurants favoris à Paris. La cuisine d'Hissa vous plonge dans une poésie onirique et organique. Courte interview lors de son passage au Omnivore Food Festival

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8 commentaires:

Anonyme a dit…

Un des pires restos japonais. trop cher et pretentieux.
Et je mangê de sushi partout dans le monde: sao paulo, new york, londres.

Bruno Verjus a dit…

Cher Anonyme,

J'ai pour règle de ne pas publier les commentaires anonymes. Exception cette fois, pour vous répondre de façon constructive. Kaiseki n'est pas un "resto japonais" mais le restaurant d'un Chef, Hissa Takeuchi Il offre quotidiennement sa sensibilité, à ceux qui en veulent bien. On ne peut pas le comparer aux grands maîtres sushi étranger comme Kuramasushi, Massa et autres.
Mais l'on peut ne pas comprendre son travail ou ne pas y être sensible.
Comme toujours, il s'agit d'être disponible, ouvert, curieux, ou pas. Il en va ainsi de la bonne éducation comme du goût. Rien n'est grave, sauf effectivement de passer une mauvaise soirée. En revanche je ne peux accepter un point de vue aussi caricatural sur le travail de Kaiseki sushi. La difficulté de la cuisine et de sa critique réside dans le fait que tout le monde peut avoir un avis, sur tout et comme disait Coluche : "surtout un avis"
Modération et abandon de l'anonymat sont sans doute deux bons moyens d'y parvenir.
B

Ariane a dit…

Amateurs de bonne cuisine notamment japonaise, on y est allés récemment après en avoir beaucoup entendu parler et on a été hyper-mega déçus : banal, viande archi-cuite, poisson cru très moyen, très très cher. Un mauvais jour ?
PS : j'adore votre blog !

Bruno Verjus a dit…

Bon ... je vais me rendre chez Hissa ... de nouveau. mais j'aime vraiment la sensibilité culinaire de ce garçon. pour les prix, c'est pas cadeau en effet !

Lovon Zebeat a dit…

A anonyme :
Quelle prétention, manger des sushis à Sao Paulo, New York et Londres fait de vous un expert en Sushi ? C'est plutôt le restaurant qui compte ? Et non l'endroit ? J'y suis allé une fois, ce jour là c'était excellent mais cher quand même. Je fais souvent ses recettes (Sushi bar et Nouvelle cuisine japonaise) chez moi pour le plaisir de tous, il faut être patient.

Danielle a dit…

Bonjour,
Je partage souvent vos appréciations et prends plaisir à la lecture de votre blog.
Mais je crois que vous devriez y retourner en effet.
Pour ma part j'ai rarement passé une aussi mauvaise soirée, ce qui n'est pas grave en soi, mais déroutant quand on lit tant d'éloges.
Le pire est que nous n'avons même pas pu goûter cette sublime cuisine. Assis à notre table pendant 1h30 pendant laquelle il ne s'est rien passé, personne n'a pu nous renseigner sur le moment où nous allions finalement diner.. nous sommes partis, mauvais soir?
Le chef était parait-il en pleine inspiration, euphémisme pour décrire un personnage complètement "déjanté", survolté et inefficace.
Je suis toujours prête à payer cher voire très cher une cuisine exceptionnelle si l'environnement l'est aussi (sans être empesé).
Mais là, avec un chef capricieux, une cantine à peine propre sentant la friture, un accueil et un service déplorables, pratiquer des prix "haute gastronomie", c'est, de mon point de vue, se moquer des clients.
Il est vrai que la tendance est au chef un peu rebelle, dépenaillé ou "inspiré". Je leur préfère la simplicité du talent d'une Adeline Grattard ou d'un Bertrand Grébaut, pour ne citer qu'eux.
Mais je suis certainement ringarde, quel bonheur!
Merci de partager avec nous vos déambulations gourmandes.
Danielle

Bruno Verjus a dit…

@ danielle... Je transfère votre message aux intéressé. Pas normal du tout !

cARTlotta a dit…

Quelle tristesse de lire ces vieux commentaires déçus. J'en sors moi-même en ce début de juillet 2013 et ça a été un délice..

Dans le Bento du jour, un "oeuf parfait", cuit à 60 degrés pendant une heure, au blanc moins cuit que le jaune. Un exceptionnel et généreux saumon bio, zeste d'orange rappée, miettes d'agneau, salade, miso, légumes... Et toute cette perfection, servie avec une infinie gentillesse sur une terrasse délicieuse ... pour 17 euros. Vous y croyez ?

Du coup, j'ai tenté ce que j'évite partout ailleurs : le thé gourmand. Et là .. Mousse au thé vert, glace au thé Matcha, goutte d'huile d'olive, madeleine au miso blanc. Thé bio GenMaicha.

Alors comment vous dire... Pour moi, Hissa reste, avec toute son originalité et sa créativité, un des grands japonais de Paris.