28 avril 2010

Connaissez-vous Les criminels passent à table ?

une tuerie


A propos d'un met délicieux, l'une des expressions les plus détestable du monde gastronomique : c'est ou c'était... une tuerie !  

Voilà Estérelle Payany qui reprend l'expression à rebours avec 30 recettes "vraiment mortelles, des méchants de la littérature".

Le texte de Jarry (P.86) 
Mère Ubu : "Soupe polonaise, côte de rastron, veau, pâté de chien, croupions de dinde, charlotte russe"
L'on dirait un menu tout droit sorti de chez Yves Camdeborde ! (recette Galettes à l'andouille).  Hommage à la merdre du Père Ubu.

Aussi Giono, avec l'obèse Ennemonde qui n'hésite pas liquider son mari sous les pas d'une mule pour retrouver Clef-des-Coeurs, le lutteur. (recette Daube à la Provençale).

Il n'y manque que la recette de blanquette de veau en noir et blanc, trouvée dans le polar d'Ingrid Astier, Quai des enfers - Série Noire - Gallimard.

Les criminels passent à table
Estérelle Payany,  illustrations de Jean-François Martin
Flammarion

25 avril 2010

Connaissez-vous Marc Bretillot et son Culinaire Design ?

Catalogue I raisonné


Un ouvrage original, tenant plus du catalogue irraisonné que du livre. A l'exemple du réveillon de Noël sur une idée de Cécile Cau, ou de l'irrévérencieux lapin carotte (p . 85).   Contribution design au livre, la bouille Coffienne de Marc Brétillot, mise en scène tout au long des chapitres.  
Culinaire design retrace l’itinéraire de Marc Bretillot, des premières expériences dans son atelier de Ménilmontant aux installations et performances pour des institutions ou événements réputés comme la Fondation Cartier, les Designers Days, le Restaurant Éphémère du Palais de Tokyo, la Grande Epicerie de Paris ou encore le fooding pour Häagen-Dazs, Ikea et les champagnes Krug… Le livre rend également compte de rencontres créatives au sommet avec de grands chefs complices et de l’organisation de workshops culinaires intrépides dans les écoles supérieures dont l’ESAD de Reims, où Marc Bretillot enseigne cette discipline à des étudiants venus de toute l’Europe.

Culinaire Design / Marc Bretillot avec Thierry de Beaumont 
aux Editions Alternatives

Connaissez-vous la soupe des morts ?

Source : Girard X., La soupe des morts, La pensée de midi 2004/3, N° 13, p. 18-18.

LA SOUPE DES MORTS 
Toute la nuit, un gros nuage de bois mort et de limon vert s’est déversé dans la baie comme un lait qui déborde. Il fait si froid que nous rions en claquant des dents. Nous courons sous la pluie dans des rues barbouillées de boue à la recherche d’un pesto d’hiver très épais et qui brûle la langue. Quand nous poussons la porte du restaurant Acchiardo, qui se tient à l’ombre des jesuiti, dans l’ombre embuée qui sent la daube, le ravioli et le vin sombre, les mangiafagioli lèvent à peine la tête. 
L’obituaire du jour affiche la “soupe des morts”. Le patron nous l’apporte dans de lourdes assiettes blanches. C’est une soupe in brodo (en bouillon) d’une grande simplicité ; une eau juste roussie avec quelques pois chiches, des restes de pattes de porc – comme Rabelais en mangeait à la Devinière dans sa soupe d’épeautre – et deux feuilles de sauge. “Il n’y a pas plus simple, nous dit Acchiardo : vous laissez tremper pendant douze heures trois cents grammes de pois chiches secs, vous les faites cuire à feu doux pendant trois heures dans un bon litre d’eau salée et poivrée. Après trois quarts d’heure de cuisson, vous ajoutez trois cents grammes de poitrine de porc en lamelles – moi, je mets de la pancetta, c’est plus savoureux –, un oignon avec son clou de girofle et quelques pieds en morceaux. Sept minutes avant la fin de la cuisson, vous ajoutez les feuilles de sauge, vous servez brûlant dans une assiette creuse comme celle-ci, vous arrosez d’un filet d’huile d’olive, et voilà ! c’est la soupe des morts.” Nous fermons les yeux. L’ami Jean-Paul Marcheschi que j’ai mené là se penche vers l’assiette et respire de tout son être, comme le font les adorateurs de l’ortolan, une voûte invisible sur la tête. “Dans mon enfance, me murmure-t-il, vers le Cap Corse, du côté de Pedre Scritte, la nuit du 1er au 2 novembre, on la mangeait avec les tiani, les haricots Soissons et la salviata, le pain serpentin pétri au vin et piqué de sauge. C’était la soupe despierres, la plus pauvre de toutes, un mets archaïque venu des temps païens ; cela s’appelait “manger la tête des morts”. La soupe des oracles ! La mummia – une sorte de stockfisch à base de momies égyptiennes qu’on marchandait à prix d’or entre Sfax et Marseille – avait les mêmes vertus divinatoires. Elle réconfortait les morts dans leur voyage. Pour ne pas les offenser, il était interdit de parler et de souffler. On la lampait en silence, en essayant de ne pas renifler. Quand on avait fini, les os des pattes restaient au fond de l’assiette, comme des ossements après la visite des pilleurs de tombes.” Sur la nappe à gros carreaux rouges, l’assiette fume doucement. Nous la scrutons comme la paroi des cavernes. Le liquide est si clair que nous pouvons compter les pois chiches et dessiner l’îlot des pattes de porc dans son lac mordoré. “Voilà bien l’île des morts, me dit-il. Nous buvons l’eau du Styx, le fond d’un puits de mémoire, directement à la mangeoire de l’ombre.” Un reste de fromage râpé, du parmigiano reggiano très fort et acide qui frise la poudre, un filet d’huile d’olive verte sur les reliefs exondés, et nous sautons, tel le plongeur de Paestum, dans cette soupe des abîmes – avec, dit la formule, “les morts de notre compagnie”. Le bouillon est poivré, mais un fond de lard très doux finit par se glisser sous le pois chiche à la chair tendre et sucrée pour s’épanouir dans la verdeur de l’huile et le mordant du parmesan. Peu à peu, nous nous laissons aspirer par ses profondeurs. Nous ne mangeons pas, nous ne taillons pas la soupe, nous déterrons nos morts, nous oscillons entre deux eaux, dans des confins nocturnes, abouchés à la mer des augures. Quand nous revenons à la surface, les mangeurs de haricots nous regardent, goguenards, comme si nous avions trempé notre cuiller dans le brouet de l’Hadès. 
XAVIER GIRARD

24 avril 2010

Connaissez-vous la jardinière de légumes en 5 minutes ?

le temps que le beurre fonde

Une recette en cinq minutes chrono ... Cela faisait longtemps. Ce matin petit marché à Maubert et première entorse au règlement : les petits pois sont italiens (oui c'est mal de ne pas acheter locavore, mais j'ai craqué).

Pour 4 petits appétits ou deux gourmands
500 g de petits pois, quelques radis et des oignons nouveaux. Tailler les oignons avec les tiges (au moins 8 cm), conserver les jeunes feuilles des radis et écosser les petits pois.
Dans une sauteuse fondre le beurre demi-sel (30 g) et ajouter pêle-mêle, la jardinière et quelques branche de livèche (sur mon balcon - ache des montagnes ou céleri sauvage - Levisticum officinale). Cuire à petit feu 5 minutes.

Vous ai-je déjà dit que la cuisine cela doit être beau aussi dans la casserole, il en va de la casserole comme du geste : harmonie.
Pour les légumes, une règle d'or : les cuire et déguster tiède.

dans la casserole - photo BV



dans l'assiette - photo BV

Connaissez-vous le pot-au-feu de cochon ?


Un avant goût de mémoire

J'aime bien retrouver le goût de ce qui m'avait séduit autrefois. Etalonner la possible infidélité du souvenir. Ramenteur, voilà le mot que l'on trouve dans les Mémoires d'outre-tombe, III, 39, 1 : "... mes Mémoires, ramenteurs, de mes jours passés". (Ramenteur, un mot oublié, à redécouvrir à l'enseigne d'un légume ancien - du vieux Français menteveir et du latin (in) mente habere, avoir à l'esprit).

Pour cela, il me faut affronter la table dès l'ouverture. Mettre à profit cet état incertain, cette distraction temporelle. Cueillir le met sans fard, alors que la cuisine ronronne encore. Au service, l'équipe compte les cure-dents, plie deux ou trois serviettes oubliées un peu plus tôt, époussette un coin de bar, complimente une orchidée. Cette soustraction momentanée, offre au mangeur, un espace temps remarquable. Celui du brut, du singulier. Il peut alors sonder l'oubli.
Ce midi il en allait ainsi, une poignée de clients dans la salle et rien pour obscurcir le souvenir. Le pot-au-feu de cochon aux épices de Christophe Beaufront a bien résisté au temps. L'émotion surgit dès la première bouchée. Rien à dire, pour 16,50€ à la carte, voilà ce plat ramenteur de mes jours passés.
pot-au-feu de cochon aux épices - photo BV


L'Avant-Goût

26, rue Bobillot  75013 Paris  France
Les réservations se font uniquement par téléphone à partir de 10h00
Téléphone : 01 53 80 24 00 - International : (33) 1 53 80 24 00
Horaires : Service de 12h30 à 14h et de 19h45 à 22h45 
Fermé dimanche et lundi

23 avril 2010

Connaissez-vous Michel Corneloup, Boulanger Bio ?

Pain béni

Dans la famille Corneloup, ne cherchez pas le boulanger, ils le sont tous depuis 1847. Michel Corneloup en confidence.

vidéo Bruno Verjus

Seulement voilà, Michel Corneloup nous réserve une drôle de surprise ....
 
vidéo Bruno Verjus

Michel Corneloup
29 avenue de la Libération 42120 Le Coteau
+ 33 4 77 68 01 04
michel.corneloup.leboulangerbio@wanadoo.fr

17 avril 2010

Connaissez-vous les pulpes d'olives ?


Pulpes friction

L'on sait les olives de Provence vertes ou noires, mais l'on connait moins les saveurs variétales de leurs pulpes et encore moins leurs dénominations botaniques. Première Pression Provence et Olivier Baussan présentent huit pulpes d'olives en petits bocaux de verre (90 g). Une belle façon de papillonner d'olives en oliviers.
La bonne idée, frictionner quelques légumes et autres produits avec ces pulpes.

Voilà donc par ordre d'apparition aux papilles : 
L'Aglandau de Haute Provence et sa pulpe vert amande : amande oui justement elle en porte la saveur délicate.
La Belgentieroise, qui se nomme aussi pruneau de Cotignac, avec un léger goût d'amande comme écho à la forme du fruit.
La Cailletier du Pays Niçois, elle emprunte ce coloris violet aux ombres d'été et se fait éloge à l'olive de Nice (que l'on connait mieux).
La Grossane à la douce saveur, d'un naturel un peu confit.
La Lucques, l'olive du Pays d'Arles, avec une saveur de noisette beurrée.
La Picholine des Bouches du Rhône, a peine poivrée aux saveurs herbacées.
La Salonenque du Pays d'Aix, de l'artichaut, de la truffe en bouche.
La Tanche de Nyons, le goût de la pure olive noire (ma préférée).

J'ai élaboré quelques recettes, plutôt addictives, a retrouver bientôt en ligne ... En attendant et pour en savoir plus, cliquer ICI

16 avril 2010

Connaissez-vous la Maison de Abeilles ?

Rayon de miel
Un drôle de petit Monsieur tout dédié à ces butineuses, voilà pour l'homme : Michel Martin. Avec sa camionnette, il parcoure Paris et livre Palaces, pâtissiers et gourmands. "j'ai un bon système d'alarme" me dit-il, en me montrant cette petite affichette rouge et blanche.
Il faut toujours se méfier des apiculteurs. Mythe d'Orphée :  Eurydice poursuivie par Aristée (l'apiculteur), le serpent la tue. La descente aux enfers, Orphée se retourne. Deuxième mythe celui de Cyrène et d'Aristée. Il doit combattre Protée pour retrouver ses chères abeilles. "Les abeilles dans l'antiquité sont le figuratif par excellence de la poésie" Hédi Kaddour - Les pierres qui montent - Collection Blanche, Gallimard. 2010.


photo BV

Avec les beaux jours les abeilles, petites mélli friponnes,  s'en vont cueillir le pollen, ça et là. Ce matin, l'un d'elle, égarée sur mon balcon, s'entichait des premières fleurs de romarin.
Savez vous qu'a Paris une ruche produit entre 50 et 63 kg de miel par an alors qu'en province elle n'en produit que 25 à 30 ? Paris capitale des fleurs et arbres mellifère. 
Ailleurs, dans les champs conduit par l'homme, les pesticides, engrais et autres traitement encore moins recommandables, c'est dire ! font rendre grâce aux fleurs, aux abeilles et à l'appétit.

photo BV

La Maison des abeilles
La Garionnière RN-10 41310 VILLECHAUVE
Tél :+33 2 54 80 33 39

15 avril 2010

Connaissez-vous le Restaurant ?

Station service
Tel Ulysse, abusant de l'ivresse du cyclope Polyphème, répondant à sa question : "quel est ton nom ?"
 - " personne (Oũtis)" .... 
Ici, au 44 rue d'Assas,  le nom du lieu n'est pas : il se nomme Restaurant. 

Pour citer FS, voilà une véritable station service. Brasserie chic, prix choc, cuisine nette. Un peu d'âme dans l'assiette, pour une réalisation qui ne laisse aucune place à l'approximation. Voilà un menu de midi expédié en 30 minutes, avec légumes et poissons nickel, pour 18 euros. Dans ce quartier c'est peu commun !
A noter, des vins nature (Trinch des Breton et Morgon de Foillard) vendu en pots de 50 cl ... avec un coefficient plutôt raisonnable. En revanche l'eau est facturée 4 euros la 1/2 bouteille ... Pensez à bien vous hydrater ... avant.


photo BV

légumes aux olives et à la coriandre - photo BV

filet de merlan aux amandes - photo BV

Restaurant



44 rue d'Assas 75006 Paris - Tél : + 33 1 45 44 44 44


ouvert du lundi au vendredi de 12h00 à 14h30 et de 20h00 à 23h00
Menu 18 euros le midi, à la carte compter 35 euros

le samedi de 20h00 à 23h00 et le dimanche de 12h00 à 15h30 avec burgers, fish and ships ...



Connaissez-vous les chocolats au macaron de Pierre Hermé ?

Choc chocolat

Hier soir, j'ai goûté pour la première fois, les chocolats au macaron de Pierre Hermé. 20 petites merveilles, historiées de guipures de macaron. Ce matin, j'ai cassé ma tirelire (28 €) et me suis rendu, dès l'ouverture, à la boutique de la rue Bonaparte, pour en acquérir une boite. Je crois n'avoir jamais autant apprécié un chocolat. Ces quelques grammes, condensent une émotion reconquise sur l'oubli. Chaque bouchée convoque l'éclat, la fraicheur et la pureté, à l'enseigne d'une goutte d'eau qui se plait aux feuillages.

14 avril 2010

Connaissez-vous le grenier médocain de Maryse Meyre ?

Terroir mental

Maryse Meyre, voilà une femme exceptionnelle ! La faconde, le goût du bon et  le savoir faire ancestral mis en pratique au fil des saisons. Champignons, B....e, terrines, pâtés, lamproie, vins de leur Château Cap Leon Veyrin, et ... le grenier de porc.

Vidéo à déguster sans modération

vidéo BV

Pour déguster ces merveilleuses recettes, rendez-vous dans leur ferme auberge de Listrac (ouverte depuis plus de trente ans). Ces dégustations sont agrémentées de soirées cabarets ou Maryse Meyre et sa famille font spectacle. Inénarrable et chaleureux.


Vignobles Alain Meyre
Château Cap Léon Veyrin 33480 Listrac-Médoc
+ 33 5 56 58 07 28

13 avril 2010

Connaissez-vous Sam Miller et les lundis de Fulgurance ?

Mots en bouches


Belles Fulgurances, pour le dîner de Sam Miller, hier soir, aux Combustibles. Merci à Sophie Cornibert et Hugo Hivernat. Merci aux bouches complices.

Vidéo BV

12 avril 2010

Connaissez-vous le Saint Honoré de Jacques Genin ?

Les sens de l'équilibre

Drôle d'image, cette photo prise ce dimanche à Saumur, lors d'une représentation du Cadre Noir, donnée lors du Festival du Livre et du Vin. 

Je ne sais vous dire pourquoi (sinon peut être l'heure de la prise de vue : 12h15) mais ce saut m'a fait penser au Saint-Honoré de Jacques Genin. Un équilibre précaire entre classique et modernité, gourmandise et tension des lignes. Ce chocolat, caramel et crème à l'identique de la robe du cheval, de son harnachement et de son cavalier. Le sol tendre et croustillant de la carrière et le socle feuilleté de la pâte. Le net, le subtil et l'audace d'un instant pour un plaisir d'éternité.

Photos BV

09 avril 2010

Connaissez-vous Guy Savoy et Christophe Vasseur ?

Papa Gâteau
Vous vous souvenez certainement de l'impedimentum survenu à Christophe Vasseur, son épouse et son bébé (ICI) ? Au bonheur des gourmands, Guy et Christophe se sont retrouvés aujourd'hui autour du pain des Amis, le bien nommé.

Une histoire nouvelle débute, avec panache : Guy Savoy convie toute la petite famille Vasseur, Eugénie en tête, dans son restaurant triplement étoilé.


Vidéo BV

Connaissez-vous les petits plats ?

Les petits plats dans les grands

Un bistrot bien planqué rue des Plantes dans le quatorzième arrondissement de Paris. Un bar de bois blond formant un parfait fer à cheval, à faire hennir un parieur du PMU. Une salle épatante d'élégance. Un service mains de fer dans un gant de velours. Nous voilà posés sur les moleskines, l'ardoise au mur, à moins d'un mètre : prêt pour le test oculaire. Ici les plats se déclinent en petits ou en grands, les mêmes, en portions grandes ou petites. La réussite d'une bonne table c'est justement de se colporter en gourmandises de tables en tables. Nous voilà désormais amis avec nos voisins; un jeune, délicieux couple du parc Montsouris. Ma voisine de dos, s'écrie à tout propos : "j'adore être surprise ..." Nous aussi aussi, et ici, en bien. 


Les Petits Plats
39, rue des Plantes, Paris (XIVe), +33 1 45 42 50 52. Formules: 15 euros (midi) et 32 euros. A la carte: environ 25-35 euros. Fermé le dimanche. Belle planche de viandes d'Aubrac ( tartare, entrecôte, filet, côte). vins Nature (à demander)  Dard et Ribo, Philippe Jambon, ....

07 avril 2010

Connaissez-vous François Simon ?

Piège de cristal

Une petite facétie de ce cher François Simon qui associe, dans son blog, mon Recette pour ma femme au livre de JF Piège, sur une même vidéo. De quoi me faire encore houspiller, façon cours d'écoles, par le chouchouros des médias. Merci François !

Au fait, pour l'Arpège et Alain Passard ... C'est vraiment pas joli joli d'avoir toujours et systématiquement la même bête noire. Sache que le premier vin à la carte est à 58 euros et le menu du midi à 120 euros ... Ce serait juste de le dire ... aussi.


Connaissez-vous les nouvelles ?

Comment vas-tu Yod'poil (de chèvre) ? étoiles à Michelin ...

Voilà nous l'avions évoqué avec Stéphane Riss, Didier Elena n'ira pas à la Chèvre d'Or (mais à New-York chez Ducasse ?) .... L'un des rares restaurant à disposer de deux étoiles sans Chef ... trop forte la chèvre. (en lire plus ICI)

Quand à Thierry Marx, il quitte  son château de Cordeillan-Bages pour rejoindre les cuisines de l’hôtel Mandarin Oriental de Paris. (ouverture en 2011).
Marx la menace explique en toute simplicité qu'il servira « Le meilleur de la cuisine française et de la cuisine asiatique » Côté design, Jean-Michel Wilmotte est chargé du projet et Sybille de Margerie (agence SM Design) s’occupe de la décoration intérieure. (source A TABULA)

06 avril 2010

Connaissez-vous le Passage ?

Prenez-en de la bonne graine

Passage de la Bonne-Graine, la table du midi(entrée-plat-dessert), s'énonce en menu à 15 euros, tout compris. Une belle aubaine pour ceux et celles qui guettent les cuisines de traverse. Nous voilà hors des sentiers battus et bien loin des postures critiques et gastronomiques. Ici la main de Iacopo Chomel guide les produits vers la lumière. Une cuisine du juste, de l'instant, de l'essentiel. 


la salle - photo BV

terrine maison et oignons confits - photo BV


salade de poulpe et fenouil frais - photo BV



côte de porc, navets et jeunes pois, purée de carottes de sable - photo BV


flan caramel - photo BV


Le soir, la carte se fait prolixe autour de quatre entrées, quatre ou cinq plats et quatre desserts. Ici l'on trouve du paleron de boeuf rassis sur l'os pendant 5 semaines, du veau travaillé haute couture, des légumes frais :  superbe équilibre du cru/cuit tiède, et quelques gnocchis et risotti. Une adresse précieuse, à ne livrer qu'en confidence pour quelques amis !
Compter 35 à 45 euros.

Le Passage
18 passage de la Bonne-Graine 75011 Paris
+ 33 (0)1 47 00 73 30

01 avril 2010

Connaissez-vous les huîtres La Gavrinis de Laurence Mahéo ?

Plates couture


Son père fut l'un des seuls à croire à la renaissance de l'huître plate Ostrea edulis, dans les années 1980, alors que tous se tournaient vers la creuse, plus rentable et moins fragile. 
Aujourd'hui, Laurence Mahéo, en fier petit cheval de marée, propulse avec croquant ses "poissons" brassés par les fabuleux courants nourriciers baignant sa concession Gavrinis. 
Une merveille d'huîtres au patrimoine des gourmands !


Avertissement : la séquence concernant les huîtres Bio, en fin de film, peut choquer les esprits et les palais ...



Vidéo bruno verjus

Connaissez-vous la faim au volant ?

Gastro on tour !




Infiniti (Groupe Nissan) a mis au point une nouvelle technologie qui vise à réduire les dangers de la faim au volant.

Le système ne se contente pas d'alerter le conducteur sur la nécessité pour lui d'une pause repas. Il guide aussi la voiture jusqu'au restaurant le plus proche, adapté aux goûts et aux moyens du conducteur. Baptisé Gastronomi, le dispositif pourrait bientôt être proposé en option sur la nouvelle et performante berline de luxe Infiniti M.
Le système fait appel à trois des technologies actuelles d'Infiniti : contrôle actif du bruit, Connectiviti et climatisation régulée Forest Air. Le contrôle actif du bruit fait appel à l'un de ses capteurs positionné dans le pavillon, par ailleurs dévolu à la réduction des bruits de roulement, pour détecter les émissions de borborygmes. Autrement dit, les gargouillis d'estomac. A l'audition d'un gargouillis affichant un niveau sonore préétabli, un symbole Fourchette et Couteau clignote dans l'afficheur du système d'information Connectiviti. Le conducteur est alors prié de répondre s'il souhaite ou non faire une pause restauration.
Dans l'affirmative, il accède ensuite à un choix d'établissements proches préconisés par le guide Rouge Michelin, partie intégrante du système d'infodivertissement Infiniti Connectiviti. Une fois le restaurant choisi, le disque dur du système de navigation détermine l'itinéraire le plus rapide. Si une réservation s'impose, le numéro de téléphone du restaurant s'affiche à l'écran. Le conducteur n'a plus qu'à lancer l'appel grâce à la connectivité Bluetooth Infiniti intégrée en série.
A ce stade, la climatisation régulée Forest Air change... d'air. Les senteurs de forêt tropicale de Borneo font place à un parfum de truffes pour aiguiser l'appétit du conducteur sur le chemin du restaurant.
Gastronomi comporte d'autres spécificités de menu sophistiquées. Comme, par exemple, l'option « Surveillez votre poids » qui, une fois sélectionnée, calcule tout d'abord le poids idéal du conducteur en fonction de la position de conduite mémorisée. Le conducteur doit ensuite entrer son poids réel. S'il dépasse le poids théorique idéal, Gastronomi ne lui suggérera de pause repas que s'il émet des gargouillis d'estomac plus audibles. Cela marche aussi dans l'autre sens, si le conducteur a besoin de se remplumer. Dans un autre menu, le conducteur saisit son type de cuisine préféré et le budget qu'il entend consacrer à ses agapes. Il se voit alors suggérer une liste de restaurants compatibles du Guide Rouge Michelin. Parmi les options figurent Bistro, Gastropub (Pub-Restaurant), Flushed (Rouge) et On Expenses (Budget). 
Les Ingénieurs d'Infiniti ont mis au point cette technologie après plusieurs années de recherches entrecoupées de périodes de famine, avec le concours de la Yamanashi Association for Better-Off Nutrition (YABON) au Japon. Les études ont mis en évidence les dangers de la faim au volant par suite de la perte d'attention du conducteur qui salive à l'idée d'un bon plat de pâtes ainsi que des risques de torticolis encourus, pour ne pas dire de choc frontal, s'il s'attarde, en passant, sur la devanture des restaurants. Entre deux bouchées, Yakitori Sashimi, Directeur du YABON, nous confie : « Gastronomi constitue sans doute le développement le plus important  en automobile depuis l'invention de l'enjoliveur de roue. ».