Seiji Yamamoto, pratique une cuisine inspirée …
Fluide et déliée comme une calligraphie, elle emprunte aux traditions et aux produits, elle modernise l’approche classique du gyotaku …
(de gyo : poisson et taku : empreinte) cet art japonais original date de la période Edo. Il consiste à reproduire l'image d'un poisson par empreinte sur papier de riz ou sur soie. Utilisée par des pêcheurs pour immortaliser des prises inoubliables, cette technique a été développée sur le plan artistique par des naturalistes japonais et américains au XXe siècle. La méthode plus ancienne pour réaliser un gyotaku consiste, après avoir nettoyé le poisson et lui avoir ôté les yeux, à appliquer de l'encre dans le sens des écailles, puis à prendre son empreinte avec une feuille de papier de riz. Sur le papier retiré, l'artiste peut ensuite peindre l'œil au pinceau et achever son œuvre en calligraphiant un poème.
Ainsi l’Artiste/Chef, Seiji Yamamoto, imprime les plaques/feuilles exposant sa cuisine, par sérigraphie d’une encre/pâte alimentaire ou par imposition d’une photographie collée à l’eau sous une plaque de verre pour les légumes et les desserts.
Une idée forte qui lie d’un même geste, le cuisiner dans sa filiation aux produits, à l’humble restitution/hommage que doit être la cuisine.
Une forme qui pourrait bien être copiée et recopiée … au détriment du fond.
1 commentaire:
Splendide, tout simplement !
JJB
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