02 décembre 2008

Connaissez-vous DeDa ?




Je me souviens de 1001 recettes du cuisinier amoureux, ou Pierre Ichac (Pierre Richard), cuisinier français parcourant le monde, s’établit en Géorgie, pour une femme, la belle Cécilia (Nino Kirtadze), pour son métier, pour ses fourneaux, pour les produits et les vins.

Du Cinéma ? Oui et non. La Géorgie, ventre slave, convie modernité et tradition à table, avec une véritable philosophie du banquet baptisée Supra.
Alors supra, tamada, toné, keïpi, ketsis, kotanis, khatchapouri, khinkali, kvevri, mtsvadis, tremali… autant d'inconnus ?
Pour la réponse, voilà, DeDa : la terre, la mère nourricière, un restaurant frappé du bon vivre Géorgien.

La cuisine géorgienne ? Une cuisine vivante et saine, rustique, roborative, faite de produits et recettes bon enfant, mise en pots (ketsis et kotanis) ou en brochettes (mtsvadi) par Fatima Guiorgadze (une géorgienne, une vraie) et par Antoine Mery (un bourguignon adopté par maman DeDa). Les noix et l'estragon jouent les premier rôles sans occuper toute la scène. Bravo pour les macarons (aux noix) et Bravo à Pierre Hermé dont l'excellent livre, Macaron chez AVE, tient ses promesses en autorisant la confection, de ces "petits fours de la sympathie" selon Ingrid Astier, par tous les heureux et nombreux propriètaires de son macar'opus.

Allez, en prime, un petit lexique de cuisine géorgienne : khatchapouri, délicieux petit pain farci de fromage blanc frais. Khinkali, ravioli très rustique, ancêtre du hamburger ? Tremali, assortiments de sauces pour corser les goûts des plats : noix/safran, prune/coriandre et tomate/piment.

Moins cher qu’un billet aller-retour pour Tbilissi, Menu à 17 euros le midi, le soir comptez 60 euros tout de même.

DeDa
8-10 rue Coquillère 75001 Paris
Tel +33 (0)1 53 40 82 40

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