20 minutes à vélo de la Bastille, le Marché de l'Alma (Président Wilson).
Trois bonnes raisons de m'y rendre ce matin : les morilles d'Annie Balmisse, les chèvres frais d'un jour de St Vrain et Joël Thiebault.
Morilles blondes des Vosges - Photo BV
La mode des restaurants parisiens "à la mode" consiste à crédibiliser leur carte par name dropping. Les Donald Cardwell et Roger Art du feu Au Théâtre ce soir sont au restaurant ce soir : Hugo Desnoyer et Joël Thiebault. Parti pris du produit ou prix du produit ? Respect du produit en cuisine ou pas de cuisine et juste du produit ?
Voilà bien la cuisine parisienne de tables à manger dans un drôle d'état...
Quand on nous facture une côte de porc d'Hugo Desnoyer juste poêlée à 24 euros ... ou une côte de veau frôlant les 60 euros (pour deux) ou une salade mélangée et quelques légumes passés à la mandoline, 18 euros !
Et pourtant, voilà deux grands professionnels bien étrangers à tout cela. D'ailleurs, pour comprendre Joël Thiebault et sa croquante poésie il suffit d'acheter une botte de ses radis ...
2 commentaires:
tu es pile poil dans ma thématique bloguesque du moment !
Et oui, au risque de paraître ringarde, provinciale... je ne vais pas au resto pour déguster un steack que je pourrais me faire à la maison en 3 minutes à la poêle.
J'y vais pour découvrir de nouvelles saveurs, faire une expérience gastro, des mariages, techniques gouts que n je ne connais ni ne saurais faire
Enfin ai parfois je vais au resto juste par grosse flemme de faire la cuisine, mais là, veinarde que je suis les 2/3 bonnes adresses à nouilles/soupe/vapeur de Belleville voisin tombent à pic et me régalent pour ques euros.
Endfin le sur truc basique que je mange au resto c'est la côte de boeuf frites maison : pas de place pour une friteuse et une hygiène diététique qui fait que friture = grosse exception
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