05 novembre 2010

Connaissez-vous la vanille de Tahiti ?

Liane folie

une rareté, gousses mûres et non encore séchées de vanilla tahitensis
 photo BV

Quittons quelques instants la poésie des îles sous le vent, aux noms qui résonnent en incantation à l'imaginaire : Maupiti, Tupai, Bora, Tahaa, Raiateas, Huahine pour se plonger au coeur des statistiques de la vanille de Tahiti. 50 tonnes de vanilles mûres sont produites et récoltées annuellement par environ un millier de producteurs pour une vente de 15 tonnes de vanille séchées : vanille de Tahiti.
Depuis quelques temps l'idée de terroir fait son chemin et l'on  différentie vanilla x tahitensis en fonction des îles de sa production. Les goûts et variétés cultivar différent sensiblement avec la vanille née de terre volcanique de Bora-bora, celle issue d'un terreau végétal naturellement composté de cocotiers de l'île sacrée de Raiatea et celle organique et sauvage de l'île de Tahaa. L'on se dirige probablement vers la création d'une AOP.

Cette vanille de Tahiti offre la particularité de parvenir à maturité sans éclatement de sa gousse, ce qui lui confère une richesse aromatique complexe. De surcroit, la présence de l'acide para-hydrobenzoîque, d'étylvanilline et d'acides gras la rendent inimitable et indispensable à la gastronomie.



3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et bien j'apprends quelque chose ! Je n'utilise que de la vanille de Tahiti (famille là bas) mais je ne sais pas d'où à Tahiti. Ce serait top de pouvoir faire une dégustation comparative ...

Antoine MANTZER a dit…

Effectivement je l'ai regardé poussé il y a quelques années, lors de mes quelques mois polynéisien, du côté de Huaine...

S Lloyd a dit…

Je ne la connais pas. Je connais celle des Comores et de Madahascar. Mais je serai curieux de pouvoir en faire une comparaison. Donc qui sait, peut etre qu'1 jour, en voyage à Tahiti, ce souhait se réalisera