Lu cette semaine : CHUCHO de Grégoire Polet
Chucho, un enfant des rues de Barcelone : "Chucho, c'est cet enfant de pute, probablement mexicain ou cubain, que son visage mystérieusement fin et long fait prendre pour un immigré d'Afrique du Nord, sa silhouette souple et sa démarche louvoyante pour un Gitan, et son regard oblique et malin pour un individu qui rend la rue hostile. Chucho a une voix d'or, encore parfaitement une voix d'enfant, légèrement aigüe..."
Chucho croise sur sa route Hans, un étranger qui part pour New York. Et s'il s’envolait avec lui ? Le livre déroule vingt-quatre heures dans la vie et dans la tête d'un formidable gamin qui rêve d'espoir et d'avenir.
"Chucho, c'est ce garçon qui marche avec d'énormes chaussures blanches...". Défilent les quartiers et les rues de Barcelone, Poble Sec sur l’âpre versant de Montjuïc, la Rambla,…
Je vous rassure, pas de mutation de foodintelligence en bookintelligence, mais l’écriture cinématographique, à l'affût de toutes les perceptions, visions, bruits, odeurs, de toutes les sensations, a éveillé en moi quelques souvenirs gourmands d’une Barcelone brûlante et offerte au palais : Le marché de La Boqueria (La Rambla) - Les tapas et boîtes de Quimet & Quimet (C/Poeta Cabanyes, 25) - L'évidence du produit de Cal Pep (Pl. de les Olles, 8) - L'indémodable, classique et sublime cuisine de Botafumero (Carrer Gran de Gràcia, 81).
Et puis, c’est vraiment un très bon livre ! Puisque nous en sommes là, je vous conseille aussi Un peuple en petit d’Oliver Rohe (toujours dans la blanche, chez Gallimard). Ce livre à trois voix sonde la violence des hommes et l'impossibilité, toujours, de nommer ses émotions.
Chucho, un enfant des rues de Barcelone : "Chucho, c'est cet enfant de pute, probablement mexicain ou cubain, que son visage mystérieusement fin et long fait prendre pour un immigré d'Afrique du Nord, sa silhouette souple et sa démarche louvoyante pour un Gitan, et son regard oblique et malin pour un individu qui rend la rue hostile. Chucho a une voix d'or, encore parfaitement une voix d'enfant, légèrement aigüe..."
Chucho croise sur sa route Hans, un étranger qui part pour New York. Et s'il s’envolait avec lui ? Le livre déroule vingt-quatre heures dans la vie et dans la tête d'un formidable gamin qui rêve d'espoir et d'avenir.
"Chucho, c'est ce garçon qui marche avec d'énormes chaussures blanches...". Défilent les quartiers et les rues de Barcelone, Poble Sec sur l’âpre versant de Montjuïc, la Rambla,…
Je vous rassure, pas de mutation de foodintelligence en bookintelligence, mais l’écriture cinématographique, à l'affût de toutes les perceptions, visions, bruits, odeurs, de toutes les sensations, a éveillé en moi quelques souvenirs gourmands d’une Barcelone brûlante et offerte au palais : Le marché de La Boqueria (La Rambla) - Les tapas et boîtes de Quimet & Quimet (C/Poeta Cabanyes, 25) - L'évidence du produit de Cal Pep (Pl. de les Olles, 8) - L'indémodable, classique et sublime cuisine de Botafumero (Carrer Gran de Gràcia, 81).
Et puis, c’est vraiment un très bon livre ! Puisque nous en sommes là, je vous conseille aussi Un peuple en petit d’Oliver Rohe (toujours dans la blanche, chez Gallimard). Ce livre à trois voix sonde la violence des hommes et l'impossibilité, toujours, de nommer ses émotions.
"Chucho" Grégoire Polet (Gallimard, 14 euros)
"Le peuple en petit" Oliver Rohe (Gallimard, 16 euros)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire