23 septembre 2011

Connaissez-vous Louchebem ?



Naissance aujourd'hui d'une revue unique, un numéro, un événement littéraire et gastronomique. L'Art et la Plume au service du goût et de la chair. Conçue et réalisée par Valérie Solvit pour la Confédération française de la Boucherie. 
Hommage à la boucherie française rendu par quarante écrivains, linguistes, historiens, intellectuels, philosophes, personnalités diverses. Ils évoquent le métier de boucher et le monde de la viande avec leurs mots à eux, leurs souvenirs, leur imaginaire, leur talent. 
Chaque page du Louchebem démontre que la relation à la viande est ancrée profondément en chacun. Cette matière vivante unique développe en nous des affects, des sensations, des croyances, des nostalgies, des fantasmes, de tous ordres.
Une belle illustration et défense d’un métier faiseur de bon et de beau, fabricant d’urbanité et de convivialité. A protéger des appétits de la Grande Distribution et ses mal-viandes industrielles. Ce Louchebem est un cri « civilisationnel ».

Prix : 60 euros Version - Coffret Luxe : 100 euros Point de vente : Hermès Rive Gauche, Colette, L'écume des pages, Artcurial, Librairie Lamartine ! 

2 commentaires:

paulolambert a dit…

Quand la boucherie arrive chez Hermès et Colette il y a comme un souci non ?

Au delà du cliché bobo (que je n'aime pas car trop simpliste) il me semble que l'on instille une sorte de normalité à ce que la viande, la bonne, soit un luxe. On justifie dès lors des prix insensés. Ce ne devrait pas être le cas.

Après les risibles paniers de légumes Passard à 80 euros, à quand la baguette Dior et le sel Gucci ?

Le garçon a dit…

Je pense au contraire qu'il faut redonner à la viande son véritable prix... Des blancs de poulet ou du steak à 10€ le kilo, c'est cela qui n'est pas normal... C'est le résultat d'un élevage industriel subventionné pour maintenir des prix ridiculeusement bas qui parviennent même à faire concurrence aux viandes locales dans le tiers monde! Une bonne viande, résultant d'un élevage respectueux de l'animal et de la nature, coûte évidemment plus chère! Saviez-vous que, pour réduire les coûts, on importe maïs et soja, qui contribuent à la déforestation de l'Amazonie? Saviez-vous également que nourrir les animaux avec ces céréales se révèlent bien plus polluant que si les bêles avaient été nourries à l'herbe et au fourrage traditionnel? Je vous invite donc à réfléchir au prix de votre prochain steak. Même si, évidemment, certains bouchers jouent sans doute aussi la carte du marketing de luxe...