29 janvier 2013

Connaissez-vous la chocolaterie d'Alain Ducasse ?


Photo BV
L'histoire de la tablette de chocolat complice des roueries de l'industrie agro-alimentaire. En quelques années elle viennent de passer de 125 g à 100 g puis désormais à 75 g. Le prix ? il a augmenté !

Le planteur de cacaoyers et et caféiers à Sao Tomé et Principe, Claudio Corallo, m'a dit un jour dans un grand éclat de rire : " Un bon chocolat amer ? Ca n'existe pas. Le chocolat il est bon ou il est amer. S'il est amer, il est mauvais !"

Voici donc des tablettes qui laissent un goût amer. Une fois de plus, les artisans utilisent le marketing cynique des industriels : gros sachets/gros paquets et petits produits. 

Les tablettes de la future chocolaterie d'Alain Ducasse offrent le voyage en prime. Ces grosses pochettes pourraient contenir un billet en or pour le plaisir... à partager. Une belle tablette de 125 g que l'on déguste en famille, navigant au gré des destinations offertes par les crus de cacao. Or il n'en est rien! 
Elles satisfont aux travers de l'époque, onanisme de la dégustation, seul, pluriels et sans remord. 
Cher Alain Ducasse, votre packaging peut contenir 125 g. Retrouvez pour nous les joies de l'enfance et de la dégustation, il est encore tant de garnir nos émotions.

Chocolaterie Alain Ducasse 40 rue de la Roquette Paris 11

2 commentaires:

Arthur a dit…

125g,100g ou 75g qu'importe,le "cuisinier" monégasque facturera au prix d'un rein.

épicurieuse a dit…

Effectivement, ce chocolat à l'air de sentir plus le marketing que l'authentique... mais merci tout de même pour l'adresse!