Au galop
Photo BV |
Drôle de sentiment avec ce Galopin. Une cuisine à l'égal du menu placardé à l'entrée : à l'arrache ! Intitulés griffonnés et secs comme un printemps 2012.
Bref les petites astuces de la cuisine "moderne" qui fait recette - sans recette aboutie.
Et pourtant le résultat est pas si mal. Un tartare de veau, radis, cresson à l'acidulé élégant ou la savoureuse volaille cou nu à la cuisson bien maîtrisée. Primes au dessert ou l'acidulé, l'atout majeur du chef selon une experte et compagne de ce déjeuner, s'exprime avec une infinie tendresse dans le cacao betterave.
Lumineux en salle et dans l'assiette, même par jour de pluie, et donc pas si sec finalement pour 19/21 ou 24 € selon l'option PD, EP ou EPD. A souligner, une carte de vins vivants à tarifs raisonnables.
Le Galopin
34 Rue Sainte-Marthe Paris 10
4 commentaires:
Oui c'est extra ! vraiment !!
et en plus ils sont tous super gentils dans le restaurant.
Bonjour,
Merci pour votre blog que j'apprécie beaucoup.
Au sujet du Galopin, je suis surprise que vous parliez de cuisine d'assemblage pour ce restaurant, alors que vous mettez en avant un restaurant comme "La Pulperia" qui à mon avis n'a pas le même niveau de créativité.
Volaille Cou-nu, hahahahaha... Cou-nu du Forez? Mais non, comme toujours ce bon vieux cou-nu de souche intensive vendu pour un poulet de race!!! Pour info la seule race ancienne de Cou-nu en France est le Cou-nu du Forez, qui est comme les autres bien mal en point...
Désolé Bruno, mais je dois dire les choses comme elles sont, les gens ne savent rien sur tout ça. Et de toute façon, si ils savaient, seraient-ils assez stupide pour en manger quand même?
Et oui mon cher Fred, tu sais bien que les volailles, les légumes et les aliments de façon générale font l'objet de name dropping de la part des chefs et de ceux qui leurs vendent. Il s'agit surtout de faire rêver avant l'assiette, quelques fois pendant et après mais plus rarement...
Enregistrer un commentaire