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Double rencontres hier soir, lors du dîner privé La Cornue. Tout d'abord la découverte d'un espace consacré à l'hédonisme : la nouvelle boutique La Cornue. A ce propos, passez une tête au 54 rue de Bourgogne, La Cornue inaugure sa boutique ce mardi soir, dans le cadre de la Paris Design Week.
Pour le dîner privé, Alain Passard, chef triplement étoilé de l'Arpège était venu en voisin se jouer des flammes cornusiennes. Entre autres délices, aubergine au feu et sésame, carré de veau du Limousin d'anthologie.
Autre beauté, celle des assiettes se faufilant entre les gouttes drues de l'orage, depuis les cuisines de l'Arpège, vers le 54 de la rue de Bourgogne, lieu de nos agapes.
Essentielle rencontre avec Thierry Germain et son Domaine des Roches Neuves à Varrins. Il présentait ses vins, compagnons de notre repas.
J'ai connu Thierry Germain il y a une grosse décénie. Ses vins plaisaient. Il savait en oenologue, conjuguer quantité et vins flatteurs. Ceux qui vous passent la main dans le dos, pour vous faire oublier l'essentiel.
Depuis le début des années 2000, Thierry Germain est devenu vigneron. Reconversion de ses vignes en bio-dynamie. Culture du sol et des "individus" (les pieds de la vigne), cueillette des fruits à maturité - sans excès - respect des raisins au chai. Le résultat ? Des vins vivants, de ceux qui montent à l'âme et vous rendent heureux pour toujours. L'Insolite, un chenin minéral, une eau de roche aux notes citronnées, tendues et vives. Et puis ultime expérience, le franc de pied, un cabernet franc cultivé sur une veine de sable. Le cabernet dans une rare élégance, le cabernet qui pinote ses notes framboisées, à peine épicées. Une bouche de crêpe de chine. Le frisson de la main qui caresse une peau sous l'étoffe.
1 commentaire:
Découverts lors d'un dîner concocté par Thierry Marx pour les accompagner, les vins de Thierry Germain l'ont... emporté sur les mets!
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