100% Cucina Povera - 19 octobre
De la contrainte naît la cuisine… L’Italie du Sud, le Mezzogiorno ont eu quelques siècles pour méditer le terrible sujet. Contraints et forcés, famine au bord des lèvres. Cette cuisine des racines a pourtant accouché de plats d’une rare intensité : légumes secs (haricots, pois…), pain, pâtes sèches, bouillons primitifs, viande une fois la semaine… C’est tout le contraire de la profusion qui a pourtant engendré des goûts nets, des textures tranchées, l’ancêtre de cette cuisine « nature » qui revient tellement en force depuis ces deux dernières années. C’est justement parce que la Cucina Povera, l’art d’accommoder aussi bien le local que le modeste, s’impose comme le modèle de la jeune cuisine contemporaine qu’Omnivore 100% revisite cette Italie des origines et invite deux chefs exceptionnels dont les parcours singuliers - l’architecte et le banquier - vont finir par se rejoindre aux Grandes Tables du 104. Luc Dubanchet / Omnivore
J'apprécie cet article de Luc Dubanchet et vous le fais partager. Voilà Salvatore Tassa le génie de la cuisine italienne (avec l'immense Fulvio Pierangelini, bien sûr). "Farouchement discret, perché dans ses montagnes de la Lazio, la province romaine. Tassa a grandi dans l’auberge familiale mais c’est d’abord l’architecture qu’il étudie avant de croiser la route de Freddy Girardet et d’entamer sa longue marche vers ce qu’il appelle aujourd’hui sa « cuisine de campagne ». Sa soupe aromatique au pain et à la tomate, l’agneau à la bufala, les raviolis au pecorino liquide constituent les piliers d’un menu « concept de la terre, le luxe de la simplicité. » "
Vous savez l'amour que je porte à la cuisine de Giovanni Passerini. (voir ICI, ICI et ICI). Alors l"idée de les retrouver tous les deux au 104 ... MIAM (moi j'y serai) !
Le menu Cucina Povera de Salvatore Tassa et Giovanni Passerini.
Sélection de vins nature italiens par Pietro, le sommelier de Rino
35€ (Apéritif compris) / Vins à partir de 15€
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4 commentaires:
J'espère que le thème sera respecté, utilisé à bon escient.
Lors de la précédente soirée, l'usage du thème noir était limite foutage de gueules.
Cher anonyme, permettez moi d'attirer votre attention sur les variations noires suivantes : le travail de Gilles Choukroun sur la crevette Obsiblue "Outre noir" comme un hommage à Soulages, la composition caviar/lard de colonnata/chou fleur (oui caviar), le porc noir ibérique de Fabrice Biasiolo (oui le porc noir ibérique) et l'entremets 100% chocolat de Jacques Génin (oui Jacques Genin), outre le fait qu'ils respectent malgré vos dires le thème Black (j'avais oublié le pain noir de Gontran Chérier), appellent également à un peu plus de respect pour leur travail de votre part. Cher Bruno, je te laisse le soin de publier mon commentaire. Luc Dubanchet/Omnivore
Pour enfoncer le clou, le travail de Gilles Choukroun sur l'outre-noir est absolument époustouflant. Et même s'il n'y avait que cela ce serait suffisant. Alors Avec Biasiolo, Genin et Chérier ... Respect. B
Ok pour Choukroun rien à dire.
Pour le reste, porc noir et chocolat ça sent un peu l'alibi de dernière minute par rapport au thème choisi.
Je m'attendais à quelque chose d'original.
A part Choukroun c'était un peu triste.
Bien réalisé certes mais décevant en termes de créativité.
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