the "bistrop"
Le bistrot Paul Bert enchante par son empathie. Sitôt installé à table, il fait faim. Il en va de ce bistrot et de sa carte à l'ardoise, comme d'un coup de foudre : love at first sight !
Bertrand Auboyneau règne, en aimable tour de contrôle. Un mot à la table des copains, une consigne au service, un tendre sourire complimente l'extase gustative de deux japonaises, une précision soufflée au passe... où le chef Thierry Laurent veille aux produits, aux cuissons, comme un père sur ses enfants.
Bertrand Auboyneau règne, en aimable tour de contrôle. Un mot à la table des copains, une consigne au service, un tendre sourire complimente l'extase gustative de deux japonaises, une précision soufflée au passe... où le chef Thierry Laurent veille aux produits, aux cuissons, comme un père sur ses enfants.
cuisine et passe - photo BV le vendredi 28 janvier 2011 - 13:07
Les nourritures bienveillantes affluent :"on ne fait bien que ce que l'on sait faire, le reste on ne le fait pas" déclare Bertrand arborant le sourire d'un chat qui aurait avalé une grosse souris. Alors il faut goûter les oeufs mayo aux truffes "Elles sont bonnes et en plus pas trop chères, alors je les prends dans le Périgord, c'est la belle saison pour quelques semaines... Quand on aime on ne compte pas". Ici l'on adore les produits, les clients; l'on chéri les gourmands !
Mangeons peu de viande : alors de l'unique, du rare, du sublime.
Pour les produits, pas de références ostentatoires aux fournisseurs (qui sont exemplaires), seul le palais de Bertrand, en permanente vigilance orange, veille. A l'égal de cette exceptionnelle viande de Galice, maturée un grand nombre de semaines (10) et servie bleue chaude. "la devise ici c'est bleu chaud ou mal cuit, ce que je ne fait pas... " Qu'on se le dise ! Le taulier a de la faconde. Il honore au quotidien la mémoire d'un fameux patron de bistrots d'anthologie (Chartier). Michel Picard, son ami disparu il y a quelques années. L'inventeur du menu carte en son temps, gourmet modèle aux sentences aiguisées comme ses papilles.
Pour citation de ce gourmand de coeur : "Quand un restaurateur me confie qu'il a fait une bonne affaire à Rungis, je me dit que cela va être une mauvaise affaire pour ses clients".
Ici l'on tâte et gâte le gourmand. Alors dérive et file le temps au gré de nourritures terrestres. Les desserts, par leurs énormes tailles créent un rapport d'enfance - tendre prodigalité. Du bon, du très bon, du généreux, un véritable bis trop. Les prix sont sages à l'enseigne d'un menu de midi à 16,50 € ou de la carte à 35 € avec entrée, plat et dessert... Alors il ne reste plus qu'a réserver (à l'avance) impérativement car des adresses comme cela il n'y en a pas deux à Paris.
Enorme carte de vins nature - photo BV
Le bistrot Paul Bert
18 Rue Paul Bert 75011 Paris - Tél : + 33 1 43 72 24 01
2 commentaires:
Souvenir simple et excellent : andouillette et Pfifferling, what else?
j'y étais le même jour que toi au déjeuner aussi! On ne s'est même pas croisés!
To-Xuan
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