19 décembre 2010

Connaissez-vous cette belle histoire de ris de veau ?

lost in transmission

Une belle histoire (vraie) comptée il y quelques jours par un gourmand Dr. Déjeuner chez Adeline Grattard, restaurant Yam T'cha, A la fin du repas il félicite Adeline pour le repas et insiste particulièrement sur la cuisson du ris de veau. "Je n'y suis pour rien, c'est Pascal Barbot qui m'en a enseigné la cuisson" dit-elle modestement.
En route pour l'Astrance, le restaurant triplement étoilé de Pacal Barbot afin de goûter "à la source" cette merveille de ris de veau. Le gourmand s'entend dire par Pascal Barbot : "Je n'y suis pour rien, c'est Monsieur Passard, le maître du feu qui me l'a enseigné."
Le voilà à l'Arpège du chef Alain Passard. Un ris de veau sort en triomphe des cuisines et parait en robe de corail sur table. Le gourmand s'étonne, se régale, s'enthousiasme. L'ultime ris de veau enfin connu de ses papilles. Lorsque Alain Passard passe une tête en salle, il l'interpelle, lui déclarant avec ferveur son émotion.  "Je n'y suis pour rien, c'est mon Maître Senderens qui m'a enseigné l'art du ris."
L'histoire ne dit pas (encore) si le gourmand ira goûter le ris de veau de Senderens et s'il remontera ainsi le temps et la filiation du goût du bon.

ris de veau "coraillé"- photo Dr Fabrice Chouty

3 commentaires:

christophe philippe a dit…

je ne fait pas parti de ces très grand restaurants donc personne n indiqueras mon adresse mais il parait que je me défend bien sur le ris de veau christophe restaurant paris 5

Bruno Verjus a dit…

Oui, quelques gourmands et restaurateurs de Paris 20 et d'ailleurs m'ont fait part des délices de votre bonne maison. J'envisage de passer rue Descarte ;-)

Laetitia a dit…

Merci, encore une jolie histoire. Et Bruno, je te confirme la délicieuse cuisine de Christophe, fine et délicate. Faut que j'y retourne d'ailleurs...