Vers 1775, on collecte et commercialise entre Tréguier et Cancale plus de 100 millions d’huîtres plates. Les huîtres creuses sont inconnues à l’époque. Elles arrivent presque cent ans plus tard en baie d’Arcachon sous le nom de portugaises. Au XVe siècle, des naissains (larves nageuses d’huîtres) parviennent fortuitement dans l’estuaire du Tage, collectés par la coque des navires de retour d’Inde. Après le nettoyage de ces bateaux en bassin de radoub, la marée essaime les jeunes larves d’huîtres. Bien plus résistantes que les gravettes, huîtres plates Ostrea edulis, elles colonisent rapidement les côtes portugaises. C’est encore un navire, le Morlaisien, qui en 1868, pris dans une tempête, se débarrasse de sa cargaison d’huîtres creuses, moribonde et putride, près du Verdon. Ainsi naissent les huîtres de Charentes. (Bruno Verjus, d'Yeu que c'est bon, éditions de l'épure 2007).
29 décembre 2007
Connaissez-vous les huîtres du Chouan ?
Vers 1775, on collecte et commercialise entre Tréguier et Cancale plus de 100 millions d’huîtres plates. Les huîtres creuses sont inconnues à l’époque. Elles arrivent presque cent ans plus tard en baie d’Arcachon sous le nom de portugaises. Au XVe siècle, des naissains (larves nageuses d’huîtres) parviennent fortuitement dans l’estuaire du Tage, collectés par la coque des navires de retour d’Inde. Après le nettoyage de ces bateaux en bassin de radoub, la marée essaime les jeunes larves d’huîtres. Bien plus résistantes que les gravettes, huîtres plates Ostrea edulis, elles colonisent rapidement les côtes portugaises. C’est encore un navire, le Morlaisien, qui en 1868, pris dans une tempête, se débarrasse de sa cargaison d’huîtres creuses, moribonde et putride, près du Verdon. Ainsi naissent les huîtres de Charentes. (Bruno Verjus, d'Yeu que c'est bon, éditions de l'épure 2007).
16 décembre 2007
Connaissez-vous Marc Thibiéroz ?
Rendez-vous sur les marchés de détail : Halles Centrales de Dijon (mardi, vendredi, samedi) et Raspail Bio 75006 Paris (le dimanche).
Le lait de vache, du GAEC de Laneuf à Oigny-sur-Seine sur le plateau du Chatillonais; le lait de chèvre essentiellement de la ferme Thivant dans le Jura; le lait de brebis, de la zone de Roquefort en Lozère; le lait de jument, du lycée agricole de Semur-en-Auxois, conservatoire de la race du cheval lourd de l’Auxois.
Fromagerie de Saunière - Saunière 21360 La Bussière-Sur-Ouche
15 décembre 2007
Connaissez-vous Xavier ?
Si vous ne pouvez vous déplacer, la fromagerie Xavier livre depuis un an ses fromages avec des vélos équipés de caissons isothermes. François Bourgon, le fils de Xavier, a lancé mi-2006 ce « plan de déplacement entreprises », avec l’aide de la région Midi-Pyrénées et de l’Ademe. Attention c'est à Toulouse que cela se passe !
Matin Après-midi
Lundi 17 déc : fermé 14h à 19h15
Mardi à jeudi : 9h à 13h15 15h à 19h15
Vendredi : 8h30 à 13h30 14h30 à 19h15
Samedi 22 et 27 déc : 8h30 à 19h15 (journée continue)
Dimanche 23 et 30 déc : 9h à 18h (journée continue)
Lundi 24 et 31 déc : 8h30 à 19h15 (journée continue)
La boutique sera fermée les Mardi 25 décembre, Mardi 1er janvier et le matin du Mercredi 2 janvier.
Attention : Dimanche 23 et lundi 24 décembre, les commandes seront à enlever au caveau de dégustation, au 11 rue Caussette, de 9h à 17h
Lundi : fermé 15h à 19h15
Mardi à jeudi : 9h à 13h15 15h à 19h15
Vendredi et samedi : 8h30 à 13h30 14h30 à 19h15
03 décembre 2007
Connaissez-vous Joël Thiebault ?
Les mercredis et samedis, Marché de l’Alma avenue du Président Wilson 75016 Paris
Les mardis et vendredis, marché rue Gros 75016 Paris
Mail joel.thiebault@wanadoo.fr
08 novembre 2007
Connaissez-vous Racines ?
Des poivres Sarawak d'exceptions : né bianco né nero, giallino verdino di sarawak, rosso scuro di sarawak, verdo oro scuro di sarawak, bianco di sarawak - MARICHA
un café stupendo !... torréfaction de la maison Erbisti
RACINES marchand de vin
Epicerie fine en continu
8 passage du Panorama 75002 Paris
tél : +33 (0)1 4013 0641
ouvert du lundi midi au vendredi soir inclus
21 octobre 2007
Connaissez-vous les figues de Monsieur Baud ?
1 rue de Provence, Bâtiment E8A-PLA 413, 94619 Rungis cedex
Tél : + 33 (0)1 41 73 74 75
20 octobre 2007
Connaissez-vous l'Œuf de la Bigotière ?
Paris, le 18 X 2007 à 14h23
Connaissez-vous le chant du coq ?
Volailles fermières - Jean-Marie O6 09 75 39 58
26 septembre 2007
Connaissez-vous Alfred ?
Baptisé Alfred, (en hommage discret à FEGH ?) son restaurant se niche entre la rue de Richelieu et la rue de Montpensier, à Paris. Une salle, blottie tout contre la cuisine, loge quelques tables. Elle s’enlumine des passerelles et façades baroques et virides du théâtre du Palais Royal, proche d’un jet de voix.
William Abitbol, qui n’a pas sa langue dans sa poche, rivalise gaiement avec ses feux voisins Guitry et Feydeau. Il calligraphie une cuisine lumineuse, colorée, fluide et précise ou les mets se jouent des mots.
Crème de pourpier (9 €), Tartare de daurade assaisonné de Yuzu (12 €), Tous les légumes du marché (21 €), Foie gras frais poêlé aux lentilles vertes du Puy (22 €), Beaufort de chalet - 36 mois (14 €), Mousse au chocolat (9 €),.
Carte des vins signée Augé, sans soufre et sans faute de goût.
Bonjour Alfred !
Alfred - 47 rue de Montpensier, entrée par le passage Beaujolais - 52 rue de Richelieu
06 septembre 2007
Connaissez-vous la feuille de menthe ?
Ce syndrome aigu frappe aux tables des restaurants, quelquefois des pâtisseries voire des salons de thés. Sournoisement tapi au creux de cortex vides de sens, il envoit indifféremment dans le décor, le chef comme le commis de cuisine.
Ces signes et symptômes se traduisent par l’ajout aux plats et desserts de scories diverses et (pas)variées, d’une probable comestibilité mais obligatoirement sans rapport avec le mets. Ainsi branches de thym, de romarin, herbes aromatiques (avec incontestable suprématie de la menthe), physalis, tomates-cerise, épices en poudre, bâton de cannelle… se retrouvent plantés, piqués, saupoudrés, étalés, déposés et nous laissent médusés, indisposés.
Aucune mesure connue à ce jour pour stopper ce fléau récurrent. Pour ma part je préconise un traitement de choc : délicatement se saisir de ces altérations indignes et obliger le ou les auteurs à les mâcher devant vous.
29 juillet 2007
ELLE Connaissez-vous Bruno Verjus ?
Granite, côtes dentelées, maisons blanches et volets bleus... le coeur d’Yeu la Vendéenne balance entre Ouest et Sud, entre tempêtes armoricaines et soleil aquitain. Farouche et douce à la fois, comme souvent les îles, Yeu recèle de solides gourmandises, propres à lester l’estomac de ses hommes qui sillonnent les mers. Pâté de thon, fricot de cochon, rustique ragoût de seiches, boudin blanc aux pruneaux, mérisses et betchets, beignets et biscuits maousse costauds. Une promenade matinale à Port-Joinville réveille d’autres envies. Daurades roses, thons d’argent, langoustines frétillantes s’étalent fièrement chez Hennequin pour s’offrir aux gourmands.Parmi eux, Bruno Verjus, auteur d’un livre exquis, mêlant histoires et recettes dans une même poésie. Gentilhomme érudit, manager, voyageur, cuisinier instinctif hors du commun, Bruno aime l’île et les « islais » depuis le jour béni de son enfance où ses parents achetèrent une modeste maison de vacances du côté de Saint-Sauveur. Il nous emmène au petit marché du port, à la rencontre des producteurs locaux. Marianne Sage cultive herbes et légumes bio avec Gérard, son époux, qui élève aussi de délicats agneaux sur les terres salées de Ker Poiraud. Annick Charuau vend de savoureux poissons fumés et emprisonne dans ses bocaux colorés rillettes de thon, de maquereaux, de sardines. Claudine Bernard affine ses fromages de chèvre, les pâtissiers Mousnier proposent la tarte des noces, faite de pâte feuilletée et de pruneaux compotés.
Une première fois, il cueille un précieux bouquet de bourrache, fleur violette au goût iodé. Puis une brassée de roquette sauvage ensoleillée par ses fleurs d’or, quelques tiges de mauve, du fenouil. Aux fourneaux, il interprète les plats traditionnels de ses amis islais : les morgates au pastis d’Annette la voyageuse, les pinces de tourteau de Fernand, le voisin sauveteur en mer. Mais, pour l’amour de sa douce et le plaisir de ses invités, il célèbre à sa façon les produits de l’île, créant ses recettes, célestes. Chair fraîche de la daurade, herbes et fleurs des sentiers, larmes d’huile, voile d’épices, ventrèche de thon juste poêlée au gros sel, bar cru iodé d’huîtres, filet de lieu marié à l’oseille et à la brioche, crabe dormeur confit au beurre, salade d’araignée de mer à la tomate et à la coriandre, langoustines, roquette sauvage en fleurs et salade de rattes... une leçon de « less is more », une cuisine magique et spontanée, la quintessence des vacances, on plonge ! C.R.
23 juillet 2007
09 juillet 2007
Connaissez-vous les oreilles du diable ?
07 juillet 2007
Connaissez-vous la nouvelle boucherie d'Hugo Desnoyer ?
06 juillet 2007
Connaissez-vous le tôfu soyeux ?
Ingrédients
1 barquette de silk tôfu de 14 oz
miel
2 barquettes de framboises
Progression
Tofu
Découper à l’aide d’un moule emporte pièce le tôfu dans la barquette. Le déposer délicatement sur une assiette de service.
Assaisonnement
Déposer le contenu de deux cuillères à café de miel sur le tofu.
Mise en scène
A l’aide de la fourchette, écraser quelques framboises et les déposer tout autour de l’assiette. Aligner les framboises entières sur le dessus du tofu comme pour une tarte. Ponctuer l’assiette des framboises entières restantes.
28 juin 2007
25 juin 2007
Connaissez-vous Workshop Issé ?
Un jus de Yuzu naturel à partir des fruits d'arbres Yuzu non greffés et âgés de plus cent ans
Deux sakés "Yuki no mai" et "Sato no homare" du producteur Sudo Honke.
Une vieille famille de noblesse samouraï ! Ils ont préservé leur domaine seigneurial au nord de la pleine de Tokyo. Ils ont débuté leur fabrication de sake depuis l'an 1100.
La petite bouteille bleue "Yuki no mai" contient un saké qualité ginjo non filtré non pasteurisé dont la particularité est de rester trouble de la poudre de
riz qu'on a volontairement laissé. Elle le rend légèrement effervescent.
La grande bouteille s'appele "Sato no Homare" (l'honeur de village). Elle contient un saké de qualité ginjo, c'est à dire élaboré à partir d’un riz poli à 50 %, ni filtré
ni pasteurisé. "Sato no Homare" présente la particularité d'avoir été brassé par une levure noire. Celle qui est plutôt utilisé pour la fermentation de miso que saké.
Contrairement à d'autres producteurs de saké, cette famille utilise uniquement les riz de sa propre culture. Elle reste grand propriétaire
terrien. L'eau des sources, l'élément essenciel de saké, sont des puits millénaires abrités dans leur domaine.
Workshop Issé 11 rue Saint Augustin Paris 75002 Tel : 01 42 96 26 74 workshop@ksm.fr
15 juin 2007
Connaissez-vous Eric Bordelet ?
Des pommes, des poires et … du sydre …
Une trentaine de variétés (douces, amères, acidulées) aux noms poétiques : Kermerien - Douce Moène - Fréquin Rouge - Damelot - Marie Ménard - Sang de boeuf - Diot roux - Saint Martin - Clozette - Douce Coet Ligné - Avrolle - Carnette - Tete de brebie - Gros cul - Barberie - Fréquin vert - Locard vert - Bedan - Doux Normandie - Petit doux Vèret - Miclard - Bourdas - Médaille d'or - Javron - Petit Moussette - Groseille - Juliana - Moulin à Vent - Rouge Duret - Binet rouge - Rambault – Mettais…
Auxquelles s’ajoutent une quinzaine de variétés à Poiré : Plant de Blanc - Autricotin - De Cloche - Certeau(origine Champenoise) - Petit Certeau - Fausset - Petit Fausset - Béziers - Belle Verge - Connerie - De Gilbert - Laurier - De Vigne - Vinot - Verdot - Rouge Vigny - Souris - Saint Aignan - Domfront – Gaubert…
Contact : http://www.ericbordelet.com/
14 juin 2007
Connaissez-vous D'Yeu que c'est bon ?
Bréviaire de recettes oubliées de l’Île, mais aussi carnet d’idées qui subliment poissons, légumes et viandes : c’est 45 recettes simples, jamais simplistes, inspirées des grands chefs ou de son rapport poétique au monde. Et 45 histoires savoureuses où femmes et hommes de l’île revivent, où les produits se livrent et où l’on apprend au détour des phrases tours de main et traits culturels. Un livre à emporter sur une île déserte. À embarquer d’urgence…
Recettes flânées
Bar cru, iodé d’huîtres de pleine mer, Gratin d’oignon doux de l’Île, Quequeuilles juste tièdes au beurre cru demi-sel, Thon germon, brioche vendéenne rôtie au beurre salé ou Tarte des noces sont autant d’hommages au bon goût de l’Île. Quelques estivants enrichissent les recettes islaises, comme Pierre Hermé avec ses Figues rôties en feuilles de figuier.
Connaissez-vous Aïda ?
26 avril 2007
Connaissez-vous Qualitalia ?
15 avril 2007
Connaissez-vous le tempura ?
10 avril 2007
Connaissez-vous les Bachès ?
08 avril 2007
Connaissez-vous le soutien-gorge Rangers ?
Connaissez-vous Olivier Baussan ?
Depuis les débuts de L'OCCITANE en 1976, Olivier Baussan s'est découvert l'exigence d'un passeur de gestes, la volonté de transmettre les savoir-faire. Ainsi, L'OCCITANE a trouvé son sens en créant des coopératives de femmes pour le Karité au Burkina Faso. De même, avec OLIVIERS&CO., fondé en 1996, il avait soutenu un programme de développement oléicole au Liban. Pour raconter l'olivier et les hommes qui le cultivent, pour partager ce que la Méditerranée lui a appris, Olivier Baussan a créé l'Association Les Hommes de l'Olivier, qui a ouvert à Volx, en Haute Provence, un Ecomusée appelé « L'Olivier, Le Don de la Méditerranée ». Aujourd'hui, l'Ecomusée met sa boutique en ligne. Rencontre...
Pourquoi est-ce qu'un musée vend de l'huile d'olive ?
Tout bon musée a sa boutique de souvenirs... A Volx, nous n'avons pas fait un musée ordinaire mais un Ecomusée, où les collections ne sont pas d'objets rares mais d'histoires d'hommes et de gestes. La boutique est un prolongement de l'Ecomusée : elle vend le produit vivant de la culture vivante d'un arbre. Elle raconte encore la diversité des huiles d'olive et des Hommes de l'Olivier. Internet permet d'ouvrir l'Ecomusée au-delà du village de Volx.
L'Ecocommerce, qu'est-ce que c'est ?
Nous avons défini les règles d'un commerce qui nous ressemble, un commerce associatif où le distributeur est un Ecomusée : l'Ecocommerce. Grâce à Internet, je raccourcis le chemin qui va de l'oléiculteur au gourmand. Avec l'Ecocommerce, le distributeur n'est plus un intermédiaire, mais un lien. Et, selon moi, ce rôle de lien n'est pas seulement économique, il est aussi culturel. En faisant le portrait de chaque oléiculteur, nous permettons au consommateur de les connaître aussi bien que s'il avait visité leur domaine.
Economiquement, c'est viable un commerce à but non lucratif ?
Pour fonder une entreprise, on investit. Pour créer une association, on donne. Jusqu'ici, l'association fonctionne grâce à mon mécénat. Je lui ai offert ses deux années de lancement pour permettre la création du musée et le lancement de sa boutique en ligne. A terme, l'objectif de l'Association Les Hommes de l'Olivier est de s'auto-financer et je crois que nous l'atteindrons précisément parce que nous sommes une association. Une structure légère, des charges réduites... nous ne pesons pas sur les prix, ils sont à la fois justes pour les producteurs et attractifs pour les consommateurs. Et le jour où l'association fera des bénéfices, ils seront réinvestis dans les projets culturels de l'Ecomusée.
Quelle est votre huile d'olive préférée ?
Comme tous les Méditerranéens, j'ai eu beaucoup de mal à admettre qu'il existait de bonnes huiles d'olive en dehors de mon village. Mais en voyageant j'ai goûté des crus très différents et tous remarquables, comme les paysages du Mare Nostrum. Depuis, je crois que mon huile d'olive préférée est celle de ma dernière rencontre... J'aimerais qu'on dise de cette boutique qu'elle est un site de rencontres !
05 avril 2007
Connaissez-vous Autour d'un verre?
Autour d’un verre
Des vins de vignerons, des vrais, des Villemade, Souhaut, Cossard, Duchène, Breton, Descombes, Prüffer, Gramenon, Metras, Valette, De Moor, Puzelat, Roch et même du Clos de Mr Noly 99 …
Donc,... du très bon vin, du très bon pain ! Alors autour d’un verre ou autour d’un plat ?