24 février 2011

Connaissez-vous Kei ?

Kei c'est qui ?



Kei Kobayashi, la trentaine, n'est pas un usual suspect : formé par Alain Ducasse au Plaza Athénée, Gilles Goujon, Jean-François Piège et chouchou de François Simon, il pointe ses baguettes dans le restaurant de Gérard Besson, rue du Coq Héron à Paris.

Ouverture le 1er mars mais par chance nous avons pu bénéficier amicalement du training. François Simon en a fait des tonnes avec pas moins de 7 épisodes/teaser. Alors,  si c'est Simon c'est si bon ? Pas mal, dans le style d'un chef japonais pour une cuisine française. C'est un peu convenu me direz-vous, l'on trouve aujourd'hui à Paris environ une bonne vingtaine de restaurants fonctionnant sur cette martingale là. Le plus étoilé d'entre eux étant LE PASSAGE 53 (qui va peut-être prendre une seconde étoile cette année). (souvenez-vous ICI)

Rien à dire donc, de cette nouvelle table tirée aux quatre baguettes. Alors donnons-lui les quelques semaines nécessaires pour prendre ses marques. Une mise en appétit en attendant.

bon les fleurs au mois de février ....
consommé de champignons, oui je sais en février...

La salle de Besson, inchangée ou presque, à l'exception des murs aux tempes d'un gris argentés donne le frisson du souvenir. Les oreillers de la belle Aurore errent fantômes, escortés d'âmes de lièvres (par milliers).

Restaurant Kei 5, rue du Coq Héron, 75002 Paris Tél : + 33 1 42 33 14 74

Menus au déjeuner 38 et 48 € (4 ou 5 plats) et le soir 75 ou 95 € (6 ou 8 plats). Fermé dimanche et lundi. 



4 commentaires:

kitchen fellows rugby union a dit…

bravo pour la pertinence et la sobriété du commentaire sur les fleurs au mois de février. Pour les champignons, je ne sais quels étaient-ils dans le consommé, mais pour le premier plat, la petite girolle grise, venue certainement d'Ukraine (et qui, elle, ne s'arrête pas à la frontière), me fait un peu mal au coeur. Et quid, de la bourrache et, probablement, des pétales de soucis ! La subtile note d'huître de la premières et la petite acidité des secondes doivent être bien diluées. Que peuvent bien apporter ces touches au plat ?

paulolambert a dit…

"La forme, c'est le fond qui remonte à la surface"

Le refus de la temporalité comme une certaine déconnexion du goût dans ce qu'il à de meilleur au profit des modes.

Mouais ...

Anonyme a dit…

Jolie la petite girolle... Remarque, j'ai eu il y a 3 ans un critique du fooding qui m'a dit que les girolles servies étaient délicieusement hors saison(en juillet) et pourtant nous les avions ramassées la veille autour de chez nous! Dame nature est une farceuse, faire pousser des produits hors saison!!! Pour l'oreiller de la belle Aurore, quand tu veux chez Chapel (ou la toque du président Adolph Clerc)...
Pour info Besson, ancien de chez Chapel...
Fred"Laruchotte"

Bruno Verjus a dit…

Il arrive aussi aux critiques du fooding d'être hors sujet (je veux dire hors saison) ;-)
Miam Mianm c'est sûr que l'on prend date assez vite