24 octobre 2012

Connaissez-vous Marie Claire... suite ?

Suite à mon post, l'AFP a repris et le Groupe Marie Claire vient de faire ce communiqué de presse.


http://www.marieclaire.fr//data/fichiers/communiqué-GMC.jpg

Plutôt une bonne chose dans ce monde étrange.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Pas vraiment le choix... le buzz risquait de faire une pub désastreuse pour le groupe Marie Claire, avec à la clé un risque de boycott.

Je n'arrive toujours pas à comprendre les motivations du directeur en question pour se faire inviter par le restaurateur... et les notes de frais, ça n'existe plus ? Surtout pour un directeur ?

A moins que de sacrées restrictions soient de mise, c'est la crise mon bon monsieur...

Anonyme a dit…

Les mails "privés" balancés sur des blogs devraient être punis et condamnables en diffamation. Je trouve qu'on en fait un peu beaucoup pour rien.

Anonyme a dit…

Ce DG a-t-il réellement besoin de venir en personne à cette table ?

Etonnant qu'il en fasse la requête tant il semble déjà étouffé de suffisance.

L'ineptie est décidément insatiable.

Anonyme a dit…

C'est pas ca qui va changer des pratiques bien ancrées. C'est du vecu. Tout leur est du.

L'un de mes collègues a meme eu des menaces de la part d'un magasine professionnel (apres qq messages aux vitriole du genre de Pierre) qui écrirait un article calomnieux s'il ne prenait pas un encart publicitaire dans le magasine. Ca c est terminer au tribunal.

Le pire, c'est que c'est normale. A l'inverse, si tu as de l'argent, tu peux payer pour qu'on te fasse un belle article (et pas juste une invitation gratuite). A la place d'avoir un petit article 1/2 ou 1/4 de page, t'as 1 ou 2 pages pour toi tout seul, avec que des bonnes critiques.

Ca me rend malade. Plus que le fric qui compte. Heureusement qu'il ya encore des foodies qui prennent du plaisir a tout tester (avec leur propre argent)

Anonyme a dit…

Voila un chef qui pense "gout" plus que "cout".....

Anonyme a dit…

Pratique certes condamnable mais publier une correspondance privée l'est à mon avis tout autant.

Cher Monsieur Verjus, apprécieriez-vous que l'on publie vos mails privés ?

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si le Groupe Marie-Claire avait vraiment quelque chose à craindre : en tout cas ils ont eu une réaction saine.

Cela étant dit, les rédactions qui investissent dans un véritable travail de critique gastronomique et qui, donc, paient les notes de frais, sont de plus en plus rares.

Et les restaurants qui invitent les journalistes, sans même qu'ils le leur demandent, sont d'autant plus nombreux. Ils savent d'ailleurs que cela ne leur garantit en rien un bon article !

Evidemment, là,ce type n'est même pas journaliste, encore moins critique. Juste un gougniafier qui abuse de son petit pouvoir.

Mais, je ne sais pas pourquoi,je suis presque gênée par cet exercice de contrition publique... C'est un peu humiliant, quand même, non ?

Emilie

Bruno Verjus a dit…

Aux anonymes ... Il ne s'agit pas de méls privés mais d'une correspondance de type commerciale. Lisez mieux, le sujet réside moins dans ces faits mais plutôt dans les pratiques douteuses d'un homme qui se voit ensuite re-cadré par le Groupe dont il est salarié.

jmdesp a dit…

Le plus hallucinant c'est le commentaire de l'anonyme au dessus qui se permet de critiquer la publication d'un mail "privé" (sans même parlé du "un peu beaucoup pour rien").

Mais amusons nous, que le directeur aille se plaindre qu'on ait publié son mail "privé" et qu'il se prenne dans les dents la réponse du juge qui demandera pourquoi alors la réponse d'excuse est publiée sur papier à en-tête du "groupe Marie Claire" ?

(En clair : avoir décliné sa qualité de directeur et mis cette demande en lien avec une publication dans Marie Claire plaçait automatiquement le contenu de l'échange en dehors du domaine privé)

Woody a dit…

"Avantages personnels" lit-on dans le communiqué de la direction de Marie Claire. Mais ce Directeur général et éditeur devait bien écrire un papier à paraître dans le numéro de janvier. De quoi parle-t'on ? Il agissait bien dans un cadre strictement professionnel.
J'ai appartenu à ce groupe dans les années 90, la pratique de l'échange marchandise y était courante : tu m'offres une prestation et je te fais de la pub dans mes magazines. L'objectif étant de réduire au maximum les coûts de production. Si les choses sont claires dès le départ, chacun y trouve son compte.

Maintenant si l'on débute une proposition d'échange par un "Nous avons le plaisir de vous annoncer que..." digne d'une arnaque nigérienne, et qu'ensuite, se présentant comme Directeur général, on fait miroiter la rédaction et parution d'un article, il ne faut plus s'étonner que le restaurateur, déjà certainement copieusement harcelé par d'innombrables demandes de critiques gastronomiques en tous genres, y voit d'abord "anguille sous roche ", puis matière à déraper par l'emploi de termes injurieux et excessif "louche et frauduleuse".

D'où le coup de pied de l'âne final de Jean-Paul Lublot sur "la pingrerie bien connue".

C'est de cette maladresse-là, ce manque de maîtrise de soi, dont le Directeur général me semble-t'il s'excuse dans cet étrange communiqué, et non de la tentative de pratiquer un échange marchandise, système instauré de fort longue date dans ce groupe et qui est maintenant lâchement reproché par la direction à l'un de ses employés.

Anonyme a dit…

C'est la liberté d'information. Merci pour ces informations Monsieur Verjus.

Anonyme a dit…

Je ne trouve pas qu'il s'excuse auprès du restaurateur. Il s'excuse surtout auprès de sa direction.

Anonyme a dit…

Merci monsieur marie-pas claire...pas de figure sur ce coup.
On invite tous les restaurateurs parisiens à avoir la même déonthologie...

Anonyme a dit…

et puis plus personne n'en parlera, car l'économie de la presse d'aujourd'hui est ainsi faite: on ne règle plus les notes de frais!!