L'homme qui murmurait à l'oreille des poireaux
Mise en bouche - photo BV |
Photo BV |
Voici la rue Surcouf, Paris 7, baptisée du patronyme de Robert Surcouf, marin et corsaire, intrépide combattant des anglais, mort dans son lit en 1827.
Voici Le Clarisse de Jean-Philippe Pluvinet et Sadaki Kajiwara co-propriétaires du restaurant, baptisé en hommage éponyme à La Clarisse, frégate de Surcouf, coulée par la tempête en septembre 1812 sur les rocs de la Cherbotière, près de de Saint-Jacut-de-la-mer.
Ici, la tempête habite le cerveau et les créations du chef. "je veux parler avec mes poireaux, les comprendre, savoir ce qui leur plait pour livrer les facettes de leurs goûts", déclare sans préambule Sadaki Kajiwara.
Cuisine simple où le juste produit se livre sans artifice de forme ou d'associations. Le lieu jaune cuit à la perfection offre ses pétales en livrée moirée - à pâmer le palais. La langoustine crue et maritime, sucre de ses chairs croquantes la belle escorte d'un jardin d'automne. Nées de cette tempête sous un crâne les assiettes de Sadaki apaisent le mangeur d'un calme ou seuls les goûts jouent du tumulte.
A noter une formidable carte de sakés, une organique manière de découvrir cette cuisine de jardin spirituel.
LE CLARISSE
29, rue Surcouf 75007 PARIS
Tél. : + 33 1 45 50 11 10
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