Mise en appétits par l'ami Sébastien Demorand (voir ICI) avec cette adresse prometteuse : Le Pantruche.
Comme moi vous rayonnez Paris à vélo. Alors pour mériter son déjeuner au Pantruche, l'on grimpe depuis "la plaine" par la rue des Martyrs et dans la tête une seule rengaine : "ne pas s'arrêter, ne pas s'arrêter... avant le feu de Condorcet".
Ce joli bistrot au nom dressé sur son argot, offre l'amabilité d'une table gourmande bien troussée et la convivialité d'un Paname idéal.
Jean Luc Poujauran pain sublime ! - photo BV
Belle table "à la lumière du jour" par la grâce d'un service conciliant. L'ardoise affiche entrées, plats et dessert pour 32 € ou entrée + plat / plat + dessert à 17 € avec plat du jour : gigot/gratin dauphinois.
Oeuf mollet piperade et siphon chorizo pour mon camarade (post à venir) Thomas Clouet et Huître en tartare crème de laitue pour moi, caille farcie et cochon fermier, enfin petit gâteau chocolat-amandes et macaron citron vert sorbet pomme Granny.
Les mets offrent la netteté et la pureté du travail bien fait. Le chef, Franck Baranger, longtemps première main chez Christian Constant cuisine avec la fierté de l'artisan. Soucis du détail jusqu'à l'obsession, pour l'élaboration de ses couleurs, textures et saveurs.
Le soin particulier pour la mise en assiette témoigne de cette délicate attention portée au mangeur. Ainsi la caille farcie, parée d'une patine de soulier, semble plonger (avec humour) au creux des lentilles, en promesse de suavité. La côte de cochon posée sur les pommes grenailles, petits coussins joufflus piquetés de vert ciboulette, joue la fausse rusticité. Elle arrive entière, moelleuse et dodue, élégamment tranchée sur l'assiette.
Le soin particulier pour la mise en assiette témoigne de cette délicate attention portée au mangeur. Ainsi la caille farcie, parée d'une patine de soulier, semble plonger (avec humour) au creux des lentilles, en promesse de suavité. La côte de cochon posée sur les pommes grenailles, petits coussins joufflus piquetés de vert ciboulette, joue la fausse rusticité. Elle arrive entière, moelleuse et dodue, élégamment tranchée sur l'assiette.
Détails certes, mais de ceux qui vous feront revenir encore et encore jusqu'à ce délicieux Pantruche.
côte de cochon fermier, pommes grenaille et jus à l'ancienne
photos Bruno Verjus le 29 Mars 2011 - 14h13
Le Pantruche
3, rue Victor Massé 7509 Paris
Tél : +33 1 48 78 55 60 - Fermeture samedi et dimanche
5 commentaires:
quand je pense que vous vous étiez engagé à nous parler de M Croquet!! devriez faire de la politique M Verjus!! z-auriez pu accompagner Pudlo à Lille, d'accord il ne s'aventure jamais en banlieue, mais vous lui auriez tenu la main!!
:-))))))) On va y venir à notre cher Alex ....
B
et puis admettez que rose/framboise/litchi restera toujours une perlouze snobinarde voire germanopratine (malgré les propos ampoulés que l'on peut lire parfois) à côté d'un baba (de chez Alex) arrosé de tarragone dont je ne vous donnerez pas le millésime, accompagné d'une glace minute à la verveine
@ Anonyme.
finalement le snobisme de province vaut bien le parisien ;-)
avec ses must (mots) clés : tarragone (manque tout de même jaune ou verte) et glace qui ne peut être que "minute" ...; hi hi
reconnaissez que par rapport aux développements (pédants?) de M Duriez cela reste roupie de sansonnet, celle là quand je n'aurai pas le moral je me la relirai!! là dernière fois que je suis passé rue bonaparte mon ispahan m'a paru bien onéreux compte tenu des framboises coci-couca (bon vous me direz des framboises en février, mon bon monsieur)
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