Reçu au courrier ce matin, le guide de Colette Monsat et François Simon. Chroniques des tables du Figaroscope compilées et assaisonnées de commentaires pratiques, de Haché Menu, de Ping Pong, de Palmarès et d'Envies...
Ce qui retient mon attention, les adresses bien sûr ! Rien n'a échappé au vigilant palais de mes camarades (aidés d'Emmanuel Rubin et d'Hugo de Saint-Phalle). Mais surtout les notes autour des PLUS/DOMMAGE et les "fidèles au poste" qui suffisent finalement à commenter une adresse.
Avec internet et le web 2.0 des réseaux sociaux se pose de façon abrupte la question de l'usage de la critique et du guide gastronomique.
Comme l'aimait à dire Truffaut : "il réside en chaque français un critique de cinéma..." il en va de même avec les restaurants. Aujourd'hui chaque foodies peut exprimer un avis sur un restaurant et souvent le critique gastronomique par manque de temps et incompétence se contente lui aussi de ne donner qu'un avis. Dérive de textes interchangeables, branchouilles, vide de sens et pondus au kilomètre. La critique nécessite connaissances, réflexions, diachronie et temps de digestion. Peu compatible avec l'indigence économique des guides.
Avec le I LIKE - plus rapide que toi - nous voilà bien devant l'impossible critique gastronomique. Le guide Figasroscope l'a bien compris en offrant des bonus épatant "textes de Colette Monsat et de François Simon" qui, hors critiques, sont bien plus éclairant que des j'aime / j'aime pas.
1 commentaire:
J'ai beaucoup aimé celui de l'année dernière, je vais donc remettre ça. Et suis bien d'accord avec vous, on peut donner son avis sur un restaurant (ce que je fais largement sur mon blog car je n'aime rien tant que donner mon avis), mais cela ne fait pas de nous des critiques - et certains ont tendance à l'oublier - et ça se voit !
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