homo gastronomis
"Le critique gastronomique est un animal étrange qui n’a qu’une bouche, un ventre, deux yeux, une langue, mais doit parler, pour l’humanité gourmande, de ce qu’il mange, aime, déteste, découvre, admire. Il établit des hiérarchies, se pose en défenseur du consommateur et en arbitre du (bon) goût, livre ses émotions, fait partager ses craintes, ses agacements, ses hantises. Il est détesté, adulé, respecté, craint, comme l’inspecteur scolaire qui visite ses objets d’étude. "
Voilà Gilles Pudlowski, notre aimé, ainé critique, dans un plaidoyer pro domo mêlant archives, sentiments et arguments au service de la critique gastronomique. Un débat ouvert avec l'arrivée des blogs (hi hi) et des commentaires Twités ou Facebookés illustrés de photographies jugeant et jaugeant cuisines, plats, mets et chefs d'un coup de fourchette à droite et d'un coup de Iphone4 à gauche.
La question du critique gastronomique se pose, sachant notre époque autiste au travail et à la culture. Alors pourquoi continuer à reconnaitre pour métier ce qui n'est finalement que loisir et accepter une culture qui obère la fraîcheur du sentiment ? La réponse n'est pas simple, elle se livre en facettes dans cet excellent opus : image réfléchissante du miroir aux alouettes des fourchettes, Iphone et twit.
5 commentaires:
Ah, qui connait pas Gilles? Un guerrier de longue date, une inspiration de longue date, un incontournable du paysage gourmand Francais. Comme tout bon gourmand Francais, je suis Gilles religieusement, parfois avec consentement, parfois avec questionnement, mais toujours avec respect. Ainsi va la vie!
Cher monsieur, "singulier" ne signifie pas, comme vous sembler l'écrire "unique", mais "étrange".
A la re-lecture... Oui vous avez raison, cela ne fonctionne pas ... je vais modifier par simple
ben mon anonyme de 11h36 t'as perdu une occasion de ne pas faire l'intéressant, car voilà ce que l'on trouve dans TLFI!!!!!
SINGULIER, -IÈRE, adj. et subst. masc.
I. Adj. et subst. masc., LING., GRAMM. Anton. de pluriel.
1. a) Qui est unique.
pas convaincu par l'exemple donné par le Trésor. D'ailleurs, le Littré n'est pas d'accord,pas plus que l'Académie : http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=singulier
Mr Verjus, en homme de goût et de lettres a senti que cela ne "collait" pas et a corrigé. Hommage lui en soit rendu.
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