Risotto livre un spectacle de copains, d'espièglerie et de très grande finesse. Il a débuté comme un jeu en 1978 et est devenu l'une des productions les plus étonnantes du théâtre. Au commencement, il y a deux amis qui se sont connus dès le lycée Tasso de Rome. L'un, Fabrizio Beggiato, était alors professeur de philologie romane, l'autre, Amedeo Fago, décorateur de cinéma.
Le premier cuisine devant les spectateurs, l'autre joue le client, tandis que « off », en français avec accent italien. Une amitié de cinquante ans, racontée le temps de la préparation et de la cuisson d’un risotto d’exception, par deux italiens qui déroulent, avec un humour teinté de nostalgie, leur quotidien et l’histoire d’une société italienne infiniment proche.
À la fin, le public, ravi, déguste le plat délicieux parfumé selon l'inspiration du jour.
Risotto MC93, 1, bd Lénine, Bobigny (93) Tél. : + 33 1 41 60 72 61. Horaires : 20 h lun. au sam., sauf mer. et jeu., dim. 15 h30. Places : de 9 à 25€. Durée : 1 h jusqu'au 13 décembre.
Rapide rencontre avec Michel Bettane, croisé lors d'une dégustation. J'apprécie beaucoup sa liberté de ton et les connaissances de cet amoureux du vin. Sans chapelle ni croyance, il laisse son palais lui confier les secrets des vins qu'il accorde à sa bibliothèque de goûts.
Vous pourrez l'écouter, le rencontrer lors des 6ème Grand Tasting Paris, festival des meilleurs vins, les vendredi 2 et samedi 3 décembre 2011 au Carrousel du Louvre à Paris
Betterave en voie de disparition - copyright Hervé Nègre
Demain n'aurez plus de droit de faire vos enfants vous même, de vous reproduire ... il vous faudra les acquérir chez Kidsanto, une multinationale qui dispose de l'ensemble des brevets du vivant pour les êtres humains. Impossible ? Pas si sûr... L'absurde, ce qui résiste le mieux à l'évolution du genre humain.
L'on connait cette phrase attribuée à Einstein " Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue."
Voilà, il s'agit d'interdire les semences de ferme. En clair pour produire des légumes les paysans, maraîchers... devront acquérir les semences auprès de sociétés (multinationales) agrées. Ceci implique la disparition de toutes les variétés anciennes et de la biodiversité. Evidement les semences agrées favorisent plutôt la productivité, la conservation et les qualités de transport et de stockages que celles des saveurs. Savez-vous que la plupart des semences de blés ne sont plus germissibles? c'est à dire ne peuvent pus se reproduire, germer. Quand j'évoque la confiscation du vivant, c'est de cela dont il s'agit.
Et vous savez quoi, le Sénat pourtant à gauche depuis quelques semaines, a voté ce projet de loi dans le plus grand des silences (sans doute après le déjeuner).
Il faut réagir, et vite, à la loi sur l’interdiction et à la taxation des semences paysannes.
La loi a malheureusement déjà été adoptée au Sénat sans que personne ne réagisse. Une première pétition a permis de retarder son passage à l’Assemblée mais il faut continuer.
Ne faite pas mentir l'étude qui consacre Foodintelligence comme l'un des 4 blogs les plus influent de France. Je compte sur vous pour en parler et faire suivre aux personnes les plus influentes !
Ce message nous concerne tous !
Signez et faites tourner !!
Vous connaissez le petit marché de Christophe Vasseur à Paris angle rue Yves Toudic et rue de Marseille dans le 11 ème, le vendredi après-midi. Né il y a une grosse année d'une discussion autour de la biodiversité et des artisans ?
A la suite de dépôts de plaintes de quelques gougnafier vendant en boutiques des légumes hollandais, ce marché est désormais interdit par la Préfecture et la Ville de Paris ...
Vous devez écrire au service des marchés de la Mairie de Paris, au Maire et à la Mairie d'arrondissement.
Mobilisez-vous avant de vous voir obligé de prouvez vous aussi que vos légumes viennent bien de chez L'eauclerc ou Carremicronde.
A quelques kilomètres de Parme, au pied d'un remarquable château médiéval, une adresse glissée le bord d'une route départementale entre Pilestro et Langhirano. Le restaurant Masticabrodo offre le parfait refuge aux gourmands.
Une adresse familiale - Francesco, le chef, et Ida, sa femme, au service - légèrement surannée pour son décor, mais un absolu pour ses produits simples et d'extrême qualité. Parmigiano Reggiano aux goûts de lait caramel, charcuteries maison, jambon de Parme, l'unique arborant sa couronne ducale et affiné 30 mois. Pain de pomme de terre addictif,
Les pasta maison arrivent en idéal comme ces délicieux tortelli di erbette ravioli aux oeufs farcis de bettes et de ricotta et les anolini in brodo délicates petites pâtes rondes, garnies de parmesan, et servies dans un limpide bouillon. Un must Eat !
Pour la 7ème année, l'Association Fromages de terroirs publie son calendrier. 12 from' up représentant 12 fromages français.
Au delà de cette aimable provocation, l’héritage fromager français est un monument qu’il faut préserver et transmettre
(texte du site)
"Il a fallu des siècles pour construire le patrimoine fromager français dont la renommée est aujourd’hui mondiale. Le fromage au lait cru est affaire de culture. Il a contribué à tisser des liens sociaux dans les villages, il témoigne d’un terroir. Il est aussi un produit de négoce qui a favorisé le développement économique local.
Certains fromages ont 2000 ans d’histoire comme le Cantal dont on retrouve la trace dans les textes de Pline l’Ancien, préfet sous l’Empire Romain (50 ap JC) qui le décrivait comme « le fromage le plus apprécié du Pays de Gabalès et du Gévaudan à Rome ». Au VIème siècle, Grégoire de Tours (Histoire des Francs) révèle que les toiles à fromages - qu’il appelle Fourme - sont lavées dans le lac de Sailhens.
Le Comté apparaît au XIème siècle. Les cultivateurs du massif jurassien, berceau du Comté, s’associèrent pour réunir quotidiennement le lait produit par leurs différents troupeaux en vue de la fabrication d’une meule de Comté « à la fruitière ». Des auteurs antiques mais également du XVème siècle ou encore du XIXe siècle (Hugo) le citent.
Le Pont-l’Evêque a été créé au XIIème siècle par des moines cisterciens, installés à l’Ouest de Caen. Il était à l’époque appelé « angelot », qui était en fait le nom d’une pièce de monnaie puisque ce fromage servait de moyen d’échange, de rémunération et d’impôt. En 1225, Guillaume de Lorris, dans le Roman de la Rose, écrit : « les bonnes tables étaient toujours garnies au dessert de fromage angelots ».
Le Brillat-Savarin, né en 1930, rend hommage au célèbre écrivain et gastronome du XVIIIème siècle, à qui l’on doit l’aphorisme "un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil".
Le Camembert est né sous la Révolution française dans la clandestinité. On doit à Marie Harel de l’avoir mis au point, avec l’aide d’un prêtre réfractaire originaire de la Brie, dans le petit village de Camembert dans l’Orne. Le Camembert de Normandie deviendra l’un des plus célèbres fromages français.
Le Chaource tient son nom du village de Chaource situé dans l’Aube. Les premières traces de sa présence remontent au XIVème siècle : Philippe Le Bel et Marguerite de Bourgogne l’exigeaient à leur table. Mais c’est au XIXème siècle que le Chaource connu sa vraie notoriété.
Le Gruyère français, quoi qu’on en dise, est l’un des plus vieux fromages français. Fabriqué dès le XIIIème siècle dans le Jura et les Alpes à la belle saison, il nourrissait la famille paysanne pendant tout l’hiver. Sa pâte onctueuse se distingue par la présence de trous du fait de l’affinage à chaud.
Le Selles-sur-Cher est un fromage au lait de chèvre qui s’est développé à partir du XIXème siècle en Sologne, principalement dans la ville qui lui a donné son nom. Il est caractérisé par sa croûte naturellement cendrée à la poudre de charbon de bois et à sa pâte blanche, onctueuse et lisse qui ravit petits et grands en fin de repas.
La Tomme de Savoie, était présente dès 1793 sur les étals des marchands. Elle était fabriquée à partir du lait dont on avait ôter la crème pour en faire du beurre, ce qui explique son faible taux en matières grasses. On la reconnaît à ses petits trous, témoins discrets du bon processus de fabrication.
Le Neufchâtel, facilement identifiable lorsqu’il prend la forme d’un coeur, doit son nom à la ville de Neufchâtel-en-Bray, coin de France où les sols sont calcaires et la pluie souvent présente ! C’est le plus ancien fromage de Normandie dont on retrouve la trace en 1037 sous le nom de "frometon". On raconte que ce sont les paysannes, lors de la guerre de 100 ans, qui auraient donné à leur fromage une forme de coeur à l’attention des soldats anglais.
La Meule des Bergers
Le Calendrier des From’Girls est une provocation fromagère pour éveiller les consciences...
Tout comme le vin, le fromage est indissociable de notre histoire. Il a contribué à forger nos paysages, il est le lien entre un terroir et un savoir-faire, il est l’artisan d’un équilibre écologique. Il est le lien sacré entre la nature, l’homme et l’animal. Sans la variété de fromages qui compose notre plateau si envié dans le monde, les races de vaches, de brebis ou de chèvres n’auraient pas pu façonner nos si beaux paysages. C’est pourquoi, l’Association milite pour ne pas laisser notre patrimoine millénaire aux mains de groupes industriels qui falsifient les fromages et pillent notre savoir-faire.
En se situant à l’opposé des clichés qui banalisent trop souvent le terroir, le Calendrier des From’Girls porte un autre regard sur notre environnement gastronomique et agro-alimentaire. Rendre le fromage plus poétique, plus sensible, plus enfantin, plus féminin peut-être... c’est certainement le sortir de l’ornière sécuritaire et sanitaire pour lui redonner la place qu’il mérite dans le club très fermé des produits à haute valeur ajoutée culturelle.
Les jeunes femmes recrutées pour poser dans le calendrier sont bénévoles et exercent des métiers divers. L’association raconte des scénettes sur un ton décalé et humoristique. Amoncèlement de fromages ou fromage unique placé au centre de la scène, les pin’up font corps avec le fromage. Les photos sont signées Philippe Serieys.
Le casting fromager 2012
Le Calendrier des From’Girls est soutenu par des PME et TPE familiales : La Fromagerie GILLOT pour le Camembert de Normandie AOP, la Fromagerie GRAINDORGE pour le Pont L’Evêque AOP, l’ETOILE DU VERCORS pour le Saint-Félicien, la Fromagerie LINCET pour le Chaource AOP, la Fromagerie des MONTS DU CANTAL pour le Cantal AOP, la Fromagerie DELIN pour le Brillat-Savarin, la Fromagerie MONTS&TERROIRS pour le Comté AOP et le Gruyère français AOC, la Fromagerie CHABERT pour la Tomme de Savoie IGP et la Fromagerie JACQUIN & FILS pour le Selles-sur-Cher."
Vous connaissez l'histoire, les restaurants que l'on attrape au collet comme un lapin tout juste sorti du terrier et ceux que l'on aime laisser mitonner, mijoter. Enfin ceux qu'il faut revoir, goûter avec soin ou prendre en passant comme l'on cueille une poignée de graminées, chevauchant sa bicyclette aux marges d'un champ.
Déjeuner au Vivant de l'illustre Pierre Jancou. Remarquable repas cuisiné par l'adorable Massimo Ruggiero. Les photos témoignent de l'élégance et l'appétence des plats. Addition sage, autour de 35 € pour entrée plat et dessert. Voilà un Vivant bien nommé. Un must eat.
Attention il y avait Londres et le UK avant Hedone et désormais Londres et le UK après Hedone. Mikael Jonsson, chef suédois est avant tout un autodidacte du goût. Il a consacré une partie de sa vie à parcourir le monde et se forger aux meilleurs produits. Passionné de cuisine et auteur du blog actuellement en déshérence Gastroville (link). Depuis quelques semaines, il a ouvert à Chiswick, un restaurant - Hedone - dans lequel j'ai fait un repas éblouissant de pureté et de justesse. Sautez dans l'Eurostar et foncez chez Hedone. La cuisine de toujours et celle de demain y réside !
Mikael Jonsson et un quartier de biche Sika - Photo BV
Mikael Jonsson est obsédé par la qualité des produits qu'il utilise pour sa cuisine. Sa quête est sans fin mais pas sans faim. A titre d'exemple, le sauvage, comme cette biche Sika, qu'il trouve auprès d'un chasseur en Angleterre. Elle possède naturellement une chair persillée et offre un rapport totalement inédit à la viande. C'est un peu comme si l'on mangeait de la viande pour la première fois de sa vie. S'offre au mangeur un rapport animal à cette chair d'une saveur puissante et fine, tendue d'une texture de soie.
Le turbot rassis et cuit avec la précision d'un horloger suisse se livre en tenue moirée. (voir la photo du nacré naturel) Incroyable de saveurs maritimes. Ce plat vous fait boire la tasse et avaler l'Atlantique nord tout entier - mise en apnée garantie.
Le pain, recette de sa grand mère, peaufinée par le maître du pain Alex Croquet (link) aborde le goût de façon identique : révélation de ce qu'est le goût du pain !
La carte varie au grès des achats et des produits. Seuls figurent à table ceux qui en sont digne, associant qualité et temporalité - Le meilleur au meilleur moment. Le prix de tout cela ? 70 livres environs... Désormais l'on peut se rendre à Londres juste pour déjeuner ou dîner.
un MUST EAT.
Oignon cuit et poires crues beurre blanc
Turbot juste nacré ... une merveille de pureté, la mer en bouchées idéales
pommes en tarte
Biche Sika crousticrue tiède et légumes au jus
Biche Sika "à la Royale"
gâteau de chocolats
Nicolas Castelet, le chef, aime le bel ouvrage, les beaux produits et la cuisine d'avant. Cette cuisine des grands plats élaborés avec tempérament et patience, au service des mangeurs. Le restaurant en lieu vivant de mémoire du goût.
Ici les portions sont vastes comme l'appétit suscité par les intitulés de la carte et l'esprit qui conduit la cuisine de ce chef, encore plus large.
A l'Auberge du XV, les mets se pâment en bouche à l'égal d'un sot l'y laisse où les crêtes de coq, sot l'y laisse de volailles et champignons des bois marient leurs onctuosité et arômes. Aucune lourdeur dans ces suavités - la juste expression des produits en courte échelle aromatique : en route vers le sublime ! De même pour une tourte feuilletée de grouse, foie gras et duxelle de champignons portée au firmament du goût par l'acuité acidulé du chef.
Alors que le Fooding introduit son guide 2012 autour du retour à la cuisine classique, précipitez-vous dans cette Auberge du 15 qui vaut bien mieux que sa dénomination - étant sise au 15 rue de la santé - et laissez-vous aller à cette grande cuisine classique au modernisme indémodable.
A noter les pâtisseries sur mesure, idéales et minutes de Florent Castelet (le frère cadet de Nicolas). Classiques elles-aussi, elles réconcilient avec les mille-feuilles, charlottes et crèmes anglaises de restaurants.
Le goût de l'agneau - Michel Rubin aux éditons Encre d'orient
Un ouvrage où l'agneau se déguste au fil des pages : nourriture spirituelle et mystique. Cette viande du sacré et des prés salés, de la rédemption et de l'immolation, incarne en substance le rapport de l'homme à sa nourriture.
Les recettes explorent les facettes de la Méditerranée et de cette viande à la finesse incomparable lorsqu'elle est rôtie pour l'amour de son prochain.
J'aime beaucoup le Café de Flore et son climat du matin. Ambiance de loufiats se jouant des clients comme des renardeaux au terrier, sous le regard las du patron logé dans sa petite cage de bois à casquette de verre. Sol de céramiques en queue de paon sous clac clac de pas pressés de femmes en prises de nerfs. Oeil de caméléon pour ce candidat au purgatoire de son interview, guettant les reliefs de sa conversation scrupuleusement notés aux pages d'un carnet de Molesquine.
J'aime le café pot, ce café en pot, avec sucre et tasse. Son improbable goût de grand mère "café bouillu café foutu" et je ne comprends pas pourquoi les croissants agonisant sous boîtes à couvercles de plastique sont si mauvais.
Est-ce si compliqué aujourd'hui de servir quelques produits vivants dans un adresse aussi sympathique, emblématique et noble ?
Belle trouvaille que ce Tagine niché tout contre le Cirque d'Hiver. Les Bouglione en font leur cantine et d'autres artistes du vin naturel, de la saucisse et du couteau (link) aussi.
Un restaurant marocain avec des vins vivants... Par la grâce de sa patronne, Marie-Jo, avec un coeur gros comme ça... pour accueillir la misère du monde et un goût sûr pour le bon. Femme de bien, elle veille au mieux-être des convives.
Tout est confectionné "sur démesure" dans les cuisines comme la pastilla de pigeon, le bric à l'oeuf (j'adore le bric à l'oeuf !), les boulettes tomates, les tagines... et les coucous.
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Rare table marocaine ou l'on se régale sincèrement sans tomber dans l'exotisme forcené et factice des palmiers et chants ethniques. Un must eat !
Le Tagine
13 rue de Crussol 75011 Paris
Téléphone : + 33 1 47 00 28 67
Ouvert le dimanche ...
16 novembre 2011
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Eurogusto 2011 se tient à Tours ce vendredi, samedi et dimanche 18 Novembre. J'ai une tendresse particulière pour ce salon Slow Food qui promeut les valeurs essentielles de notre terre.
Si « Manger est un acte agricole » comme le dit Wendell Berry, agriculteur et écrivain américain, les conséquences de cet acte vont bien au-delà de notre assiette.
Les Ateliers du Goût réunissent dans une ambiance conviviale chefs et producteurs mais aussi, lorsque le sujet s’y prête, experts, historiens et autres universitaires, afin de prendre toute la dimension de ce que l’on est en train de déguster.
Ces dégustations d'un autre genre, ont été mitonnées pour vous avec un zeste de folie et un brin de provocation, comme cette ode au gras (« Fat is Beautiful ») ou encore des abats, un des thèmes d'Euro Gusto 2011, interprétés par le chef iconoclaste du Chateaubriand à Paris Inaki Aizpitarte, Raquel Carena (le Baratin) et Eric Sapet (La petite Maison à Cucuron).
Retrouvez aussi « Pari(s) d’Avenir », un atelier concocté par le chef nomade Benjamin Darnaud avec les produits des compères de Terroirs d’Avenir, Alexandre Drouard et Samuel Nahon.
Retrouvez l’ensemble des Ateliers du Goût et de la Terre et réservez vos places link
Un petit coup de coeur pour l'Epicerie Mobile Paysanne (ou P'tit Gibus) qui sera présente sur le Marché Paysan, marché de producteurs locaux situé sous un chapiteau à l'entrée d'Euro Gusto. L'idée est née d'un petit groupe de producteurs, partageant la même vision de l'agriculture, d'aménager un véhicule en épicerie ambulante afin de proposer, en différents points de l'agglomération tourangelle, et à terme du département, un large panel de produits fermiers issus de leurs exploitations.
Et puis les sentinelles Slow Food... un conseil d'ami venez avec vos sacs à provisions...
Un rêve qui débute par l'invitation pour déjeuner au Passage 53 et se poursuit par le déjeuner lui-même. Les mets ouatés, sans ostentation, paraissent sur table et comblent le palais de leurs saveurs éclatantes, précises en diable et virevoltantes.
Cette pureté révélée conduit à la mise en abîme de notre propre gourmandise. Flèches tirées par le chef japonais Shinichi Sato depuis sa cuisine - laquelle est située au premier étage accessible par un escalier en colimaçon de 1798 classé aux Monuments historiques. La cuisine comme un kyūdō cette voie martiale japonaise, cherchant le développement de la discipline du corps et du groupe, par la maîtrise des gestes. Le pratiquant recherche un mouvement parfait, pour pouvoir transcender à la fois le désir de l'ego et l'objectif très terre à terre, consistant à percer une feuille de papier servant de cible, avec un minimum de tension musculaire et un maximum d'énergie spirituelle.
Nous voilà transpercé de bonheurs en cascades et frais comme un torrent de montagne.
Shinichi Sato est un artisan (au sens japonais) de premier plan formé au Grand Hôtel de Tokyo (3 étoiles Michelin) et chez Mugaritz à San Sebastian (2 étoiles). Au contact de Pascal Barbot, le chef de L‘Astrance (3 étoiles), Shinichi a trouvé son style et l'affirme désormais avec brio au Passage 53.
Un must eat absolu conduit d'élégance par Guillaume Guedj
Veloute de potimmaron et cafe au lait
Huitre mousse de haddock pomme et avruga
L'assiette blanche calamar et choux fleur
St Jacques sauce cresson noix de cajou fumée et fucus Photos BV
Cabillaud déclinaison du cèpes et chataignes aux agrumes
L'édition 2012 du Guide Fooding sortira le 17 novembre. Pour cette nouvelle édition, Le fameux guide change de format, et sera disponible pour la première fois en librairies et à la Fnac (en plus des kiosques habituels).
La direction artistique est assurée par le duo deValence
Au programme :
- Un dossier « Déniaisons la cuisine », qui vise à déconstruire les modes d’aujourd’hui et à valoriser le « hors mode » le plus pertinent…
- 11 prix Fooding
Prix Fooding Guide 2012 de la meilleure table Chatomat, Paris - Prix Fooding Guide 2012 du meilleur bar à vins Frenchie bar à vins, Paris - Prix Fooding Guide 2012 du meilleur delirium La Grenouillère, Montreuil-sur-Mer - Prix Fooding d’amour Guide 2012 Au Passage, Paris - Prix Fooding d’honneur Guide 2012 Bertrand Grébaut Septime, Paris - Prix Fooding Guide 2012 du meilleur “régalez-vous !” L’Agapé Substance, Paris - Prix Fooding Guide 2012 du meilleur retour de pêche Le Cabanon, Ajaccio - Prix Fooding Guide 2012 du meilleur livre de cuisine En cuisine avec Alain Passard, Christophe Blain, Gallimard - Prix Fooding Guide 2012 du meilleur décor Pier Schneider et François Wunschel (1024 Architecture) Les Grandes tables de l’île Seguin, Boulogne-Billancourt - Prix Fooding Guide 2012 des meilleurs bistrots ex aequo Le Pantruche, Paris, Le Grain de Sel, Marseille
- Environ 900 adresses dans toute la France dont 450 à Paris.
LA CAMBUSE EFFERVESCENTE
La Cambuse Effervescente, premier bateau-bouffe sur Seine (18 -19 novembre). Deux bateaux-bouffe auront à leur bord des jeunes chefs qui endosseront le rôle des capitaines. Le public embarquera pour des diners-croisières dépoussiérés, avec escale au « sail'in » ("drive in" pour bateaux) pour de vrais burgers réalisés par Sean Rembold, chef du restaurant Marlow and Sons à Brooklyn.
Au casting, on retrouvera toute une jeune génération des chefs qui ont ouvert leur restaurant depuis un ou deux ans. Chacun s'inspire d'un monument de Paris pour la création de son plat, on trouvera donc aux commandes…
David Toutain (L'Agapé Substance, Paris) - Daniel Rose (Spring, Paris) - Giovanni Passerini (Rino, Paris) - Bertrand Grébaut (Septime, Paris) - Sven Chartier (Saturne, Paris) - Nicolas Darnauguilhem (Neptune, Bruxelles) - David-Vincent Loyola & Mathieu Perez (Aux deux amis, Paris) - Franck Baranger (Le Pantruche, Paris) - Keda Black - Pierre Jancou (Vivant, Paris)
Le dessert sera servi par Hugues Pouget, la patissier d'Hugo et Victor.
Les tickets (30€) seront mis en vente sur lefooding.com la semaine du 14 novembre.
Le bénéfices seront reversés à l'association des enfants du Congo Béthanie.
Allez je vous offre un menu détaillé pour la mise en appétit :
Sur le Victoria à 18h30 1er service le 18 Novembre :
- Céleri en croute de sel, champignon de paris et émulsion parmesan par Victor Gaillard, le Chatomat
- Burger par Sean Rembold, Marlow and Sons
- Carré de porc rôti, choux et mélisse par Victor Gaillard, le Chatomat
- Saint-Honoré à la châtaigne de Collobrières et vanille par Hugues Pouget, Hugo et Victor
Mat Collishaw présente ici des photographies pour le moins ambigües en apparence : de somptueuses natures mortes traitées comme s’il en allait de la peinture classique ; en réalité, les derniers repas de condamnés à mort américains.
Ce travail en trompe-l’oeil réactive la théorie du punctum et du studium telle que Roland Barthes l’avait formulée dans la Chambre claire en utilisant pour ce faire la photographie d’un des responsables de l’assassinat du Président Lincoln - un beau jeune homme, mais quelqu’un qui va mourir.
Mat Collishaw revisite dans ce cas la réalité sur un mode simulatif, il met de la beauté dans l’horreur, selon sa pratique artistique courante héritière des théories d’Edmund Burke (« l’horreur délicieuse »).
A l'occasion de la sortie chez Flammarion du livre Bistrot, autour et avec les recettes du Paul Bert de Bertrand Auboyneau et François Simon, nous recevons Bertrand Auboyneau, patron du bistrot le Paul Bert, à Paris.
Vous ne connaissez pas encore, c'est normal personne n'en parle ... encore. A l'initiative du camarade journaliste, éditeur et restaurateur (GLOU et JAJA) Julien Fouin, déjeuner dans ce nouveau restaurant. 2 couverts ce midi ! Pourtant le chef, Cédric Barbarat, affiche un CV épatant : ancien sous-chef de la Cour jardin du Plaza Athénée (Paris VIIIe) et ex-chef du Sofitel Pullman de Versailles.
Précipitez-vous, l'Intention offre une cuisine épatante de générosité, de saveur et de simplicité. Pour 6 € en petite portion, salade de mâche, oeuf mollet et betteraves; poireaux vinaigrette ou velouté de potiron. Les plats croisent le simple avec pureté (pour 20 € environ) comme le carré de porc et légumes racines, le risotto au potimarron ou la cocotte de lotte et pommes de terre. Desserts aux notes d'enfances, convoquant des souvenirs de riz au lait, caramel, noisettes et chocolats. Cette table bien mise, sise à l'abri du commerce et du tumulte de la rue de Turenne offre le bucolique. La campagne à Paris, voilà l'Intention !
Formidable déjeuner à Toulouse, au Tire-Bouchon de Laurence et Philippe Lagarde. Cette caveàmanger offre la cuisine d'une femme : Laurence Lagarde. Précision et délicatesse autour de plats classiques travaillés à l'élégance du sentiment par cette chef touchée par la grâce. Parmentier d'huitres crues, où les pommes de terre jouent aux pommes de mer; mille-feuilles de chou, canard, jambons et purée de panais, addictif, puissamment léger et savoureux... Le dessert offre la même touchante gourmandise, une crème délicieusement raffinée et aérienne de courge butternuts, caramels mous et croquants.
Un must eat, pour la modique somme de 15€ (entrée plat).
Deux défauts majeurs pour nous les parisiens, c'est ouvert uniquement le midi et ... à Toulouse. L'un des meilleurs déjeuner de l'année pour la simplicité, la précision et l'incroyable harmonie des saveurs.
Vins de vignerons à majorité nature et prix caviste plus droit de bouchon.
Le livre de recettes des 3 Sœurs est une adaptation papier du blog du même nom. (voir ici et dans mon blog roll). Ce livre, destiné aux étudiants s'ouvre aussi à ceux n’ont pas le temps de cuisiner ou qui pense ne pas avoir le temps de cuisiner. Une foule de conseils pratiques et d'astuces : Quels sont les condiments de base à acheter lorsqu’on s’installe ? Quel matériel acquérir ? Comment économiser sur ses courses ? Qu’est-ce qu’on peut cuisiner en 5 minutes ?
Pour réponse des recettes illustrées et basiques, déclinables à volonté. Avec les 3 Sœurs la cuisine est à portée de tous !
En fait se post devrait s'intituler connaissez-vous Eiji Doihara ?
et la réponse serait : non !
Kaki, gelée de muscat et coulis de fruits rouge - photo BV
Ne cherchez pas d'autres occurrences internet sur le Sot l'y Laisse, elles correspondent à ce bistrot il y a encore quelques semaines alors qu'il dispensait une cuisine popote aux habitants du quartier.
Le Sot l'y Laisse d'Eiji Doihara continue à nourrir le quartier - ce midi un employé EDF en bleu de travail y déjeunait en tête à tête avec sa gourmandise. Le chef dispense une cuisine d'une rare qualité où les mets naissent pour le bonheur des mangeurs, à l'enseigne du Pot-au-feu de bar aux petits légumes, dans le menu du midi à 24 € (entrée-plat-dessert). Sublime association du bar poché au bouillon et savamment recouvert d'une purée délicate de topinambour, les légumes du bouillon formant une joyeuse farandole de goûts et textures.
Eiji Doihara, arrive du Japon. Là bas, ce chef de cuisine des établissements Bocuse à Tokyo a beaucoup appris de la France "à la crème et au beurre". Ici, à Paris, il pratique une cuisine populaire, française, classique, débarrassée de l'inutile - épurée à l'esprit japonais. Un must eat absolu !
Prochainement l'on devrait y trouver des vins bien Nature, rien d'exceptionnel de nos jours me direz-vous ! Certes, mais sachez que l'on trouvera des millésimes anciens... de vins nature. Comme le glisse Estelle Guillot (au service) j'en ai marre que l'on me dise que les vins nature vieillissent mal. Elle a raison Estelle, les vins natures "vieux" sont prodigieux nos soifs !
