01 février 2010

Connaissez-vous le Bib Gourmand copy cat ?

Copy Cat

Il suffisait que le Fooding y pense pour que tous s'y engouffrent ! Le Michelin aussi ! Drôle non ?

Ainsi Frenchie et son excellent Greg Marchand obtient un BIB gourmand et qui encore ??? Caffé dei Cioppi - Federica Mancioppi et Fabrizio Ferrara, bien sûr ... Il ne manque plus qu'Adeline Grattard pour que le palmarès Fooding soit complet ... Ah oui Adeline et son yam T'cha obtient une première étoile, mais chut ce n'est pas encore publié.

Liste des autres bib gourmands chez Philippe ICI

8 commentaires:

Chrisos a dit…

drôle de façon de voir les choses...
étant donné que le Fooding grille la priorité en faisant paraitre son guide et son palmarès fin novembre, et qu'il s'agit d'adresses ouvertes en 2009, après la sortie du Guide Rouge 2009, ça voudrait dire que le Fooding gagne à tous les coups et que le Michelin ne peut pas en parler?
quid des autres adresses sélectionnées dans le palmarès loufoque à géométrie variable (qui s'adapte chaque année, en fonction des petits choucous à décorer)?

Bruno Verjus a dit…

Moi j'aime bien tordre le cou aux idées reçues. Ainsi, il n'y a pas de chouchou au Fooding. Le Fooding c'est une philosophie, une façon bien spécifique d'envisager les restaurants et ce que l'on y mange.
Le Michelin n'a pas grand chose à voir avec tout cela, raison pour laquelle il est très surprenant d'y piocher les mêmes adresses. Oportunisme oblique et perte de sens,

Chrisos a dit…

Bonjour Bruno,
en effet, il y a beaucoup d'idées reçues sur le Fooding. Je pensais que c'était avant tout une marque déposée (et assez surveillée) et une société commerciale qui marchait plutôt bien.

La vocation initiale du Michelin était de guider les automobilistes pour les faire rouler et leur faire consommer des pneus... La version actuelle est un guide avec des restaurants qui sont très souvent des valeurs sures (en province, le Michelin est parfois plus réactif et mieux établi et renseigné que le Fooding) et qui peuvent convenir à un public plus large que celui du Fooding.
C'est sa force mais aussi, bien sur, une de ses faiblesses (une adresse qui plait assez en moyenne peut ne pas plaire beaucoup à certains).
La convergence de sélection entre certaines adresses Fooding et Michelin est simplement une très bonne chose pour les heureux élus.

www.sofoodsogood.com a dit…

Le problème c'est peut être surtout le manque de bonnes nouvelles adresses! Outre tout le mal que l'on peut penser du guide rouge, tous les guides se précipitent vers le peu de bons. Michelin se donne juste bonne conscience avec quelques jeunes adresses bien dans leur table, sans rien comprendre à leur cuisine de toutes façons.

Bruno Verjus a dit…

Et oui, mais il faut chercher les perles rares ... nous aimons cela !

Chrisos a dit…

Pas de généralités... Un exemple suffit : il me semble que le Michelin a "trouvé" Makoto Aoki avant vous, avant le Fooding et avant les autres journalistes gastro parisiens...

Bruno Verjus a dit…

débat stérile, peu importe de savoir qui a trouvé quoi ou qui en premier ... Ce qu'il faut c'est trouver et tous ensemble si possible.
Pour éclairer vos dires, c'est Jacques Dereux qui a découvert cette table et qui en a parlé à François Régis Gaudry (Express) et à moi .. Je ne l'ai pas chroniquée pour le fooding, car pas dans l'esprit, mais j'ai du faire un post sur mon blog à l'époque.
Bien à vous Bruno Verjus

Marc Neeloff a dit…

On peut critiquer le Michelin à l'envie (ce que je fais sur mon blog.. Et ce n'est que le début) mais on ne peut enlever certaines choses à ce fameux guide : ces inspecteurs (une petite quinzaine en France) font un vrai travail de terrain. Leurs critères ont évolué : impossible il y a quelques années de voir yam'Tcha avoir une étoile, voire même Bigarrade passer à deux. Les vrais débats sont ailleurs : quel avenir pour les tables étoilées qui ne gagnent pas un sou ? quel avenir pour un guide version papier qui perd (beaucoup) d'argent ? Et encore : quels sont les critères (outre le prix des menus) pour être un "bib gourmand" ? Car là, c'est du grand n'importe quoi : La Maison Courtine (Paris 14e) n'a rien du Bib, tout comme le Millésime 62. Et les exemples sont légion (en province, l'Auberge du Val Joli dans les Vosges). Savoir qui découvre qui est un autre débat : le monde des critiques gastro est un petit monde, où tout le monde se connaît. Il suffit de voir comment se refile toutes les "fuites" des futures tables étoilées...
Marc Neeloff - www.atabula.com